
vidéo Marine Le Pen a dénoncé mardi le silence d'Emmanuel Macron qui "ne dit rien" sur la "violation de notre Constitution" dont sont victimes, selon elle, les partis d'opposition, après la perquisition qui a visé le siège de La France insoumise.
Perquisitions à la France insoumise : Jean-Luc Mélenchon interpelle Edouard Philippe à l'Assemblée nationale pic.twitter.com/90wsxRomTw
— CNEWS (@CNEWS) 16 octobre 2018



"Je n'ai pas défendu le comportement de Jean-Luc Mélenchon, que j'ai trouvé critiquable, excessif, et à mon avis, compte tenu de sa responsabilité, impardonnable, mais ce qui est dommage, c'est que ça a caché les vraies questions sur lesquelles, oui, je soutiens Jean-Luc Mélenchon", a déclaré la présidente du Rassemblement national (RN) sur Cnews.
Protection des partis politiques
"Un parti politique ne peut pas être perquisitionné par le biais d'une enquête préliminaire mais sur la demande d'un juge d'instruction, parce que c'est l'article 4 de la Constitution qui protège les partis politiques", a accusé Mme Le Pen, y voyant "un problème de séparation des pouvoirs".
Macron "garant de la Constitution"
"Le président de la République est garant de la Constitution, aujourd'hui il y a toute une série d'événements qui arrive comme par hasard aux partis d'opposition, qui met en cause l'article 4 de la Constitution. Que dit le président de la République sur ce qui peut apparaître comme étant une violation de notre Constitution, une violation de notre démocratie? Il ne dit rien".
Deux enquêtes préliminaires
La justice a ouvert deux enquêtes préliminaires, sous l'égide du parquet et non d'un juge d'instruction, portant sur des emplois présumés fictifs de parlementaires européens et sur les comptes de campagne de l'ex-candidat à la présidentielle. Des perquisitions ont lieu le 16 octobre au siège de La France insoumise et du Parti de gauche, ainsi qu'aux domiciles de Jean-Luc Mélenchon et d'anciens assistants du député LFI, provoquant une vive réaction du leader politique.
Le RN (ex-FN) est lui aussi dans le collimateur de la justice pour une affaire d'emplois fictifs présumés au Parlement européen.
- Mélenchon dénonce une "guerre" contre lui, sa conseillère à nouveau entendue
- Les rédactions répondent à Mélenchon après ses propos "injurieux et menaçants"
- Radio France porte plainte contre Mélenchon
- Mélenchon dénonce une violation du secret de l'enquête par Mediapart
- Mélenchon demande "l'annulation des perquisitions"
- Mélenchon dénonce une "manœuvre" de Macron
- "Mélenchon? J'ai pensé qu'il avait fondu un plomb"
- Mélenchon après les perquisitions houleuses: "Je ne regrette rien"
- Mélenchon furieux lors de la perquisition de son parti: "La République, c'est moi!"
- Edouard Philippe répond à Mélenchon: "La justice est indépendante"
- Remonté, Mélenchon traite Macron de "petit personnage"
Lire aussi
[#Thread]
— Quotidien (@Qofficiel) 16 octobre 2018
Après la #perquisition menée à son domicile, Jean-Luc Mélenchon s’est rendu au siège de la France insoumise, également perquisitionné.
Voici la scène hallucinante devant la porte de son propre local. ⬇#Quotidien pic.twitter.com/c661VAxp5q
Excédé par la situation au sein du local de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon finit par pousser le procureur venu encadrer la #perquisition.#Quotidien pic.twitter.com/WdyzNYiByE
— Quotidien (@Qofficiel) 16 octobre 2018