vidéo Charline Vanhoenacker était ce mercredi soir l'invitée de "Quotidien", la nouvelle émission de Yann Barthès sur TMC. Si elle se montre régulièrement impertinente avec les ténors de la politique française, elle sait également égratigner avec autant de facilité les personnalités belges. Le roi Philippe en a d'ailleurs pris pour son grade...
La chroniqueuse belge la plus en vue du paysage audiovisuel français n'avait pas loupé Nicolas Sarkozy lors de son dernier billet d'humeur face à l'ex-président de la République, le 15 septembre dernier. Invitée à lui dresser un portrait sans concession dans le cadre de L'Emission politique, Charline Vanhoenacker n'avait en effet pas hésité à évoquer tous les dossiers embarrassants face à son interlocuteur: Elise Lucet, l'affaire Bygmalion, Michel Field, Paul Bismuth, soit une "carte blanche" bien peu complaisante... que le principal intéressé a bien peu apprécié.
Irrévérence belge
Sur le nouveau plateau de Yann Barthès, l'irrévérencieuse est revenue sur ce moment fort et sa qualité de Belge qui lui permet de conserver cette distance salutaire et ce relatif détachement rafraîchissant face aux "ogres" de la politique française. À la question de savoir si elle se comporterait de la même façon si elle était confrontée au roi Philippe, Charline n'a pas botté en touche (voir vidéo à 3'10").
Le roi Philippe? "Il ne sert à rien!"
"Ah oui, avec plaisir, j'adorerais! Je pense qu'il ne sert à rien, on est d'accord", confie-t-elle à Yann Barthès, hilare, tout comme le public. "Je lui dirais d'ailleurs: 'Mais vous ne servez à rien, vous nous coûtez des sous, qu'est-ce qu'on fait?'", ajoute-elle, tout sourire, dans l'incrédulité générale.
Marine Le Pen
On a hâte de voir son impertinence à l'oeuvre face à... Marine Le Pen, qu'elle aura bientôt face à elle dans le cadre de l'émission de France 2. Celle qui avoue éviter ses "cibles" pour s'interdire la moindre "empathie" à leur égard admet réfléchir à la question: "Je ne sais pas encore ce que je vais faire mais il y a une tradition en Belgique, à laquelle j'adhère, qui est de ne pas donner la parole à l'extrême droite, du moins en direct", précise-t-elle.
Une chose est sûre: Charline Vanhoenacker n'a "pas envie de rire avec elle".