vidéo Un aristocrate britannique connu pour son excentricité se dit à la recherche d'une compagne/femme au foyer à qui il lèguera une partie de sa fortune le moment venu. "Elle doit pouvoir gérer deux châteaux et piloter un hélicoptère", décrit Sir Benjamin Slade, millionnaire de 72 ans. Ce lointain descendant du roi Charles II d'Angleterre reconnaît que ses exigences sont nombreuses mais espère que son compte en banque fera la différence et lui permettra d'attirer une femme assez jeune pour porter son enfant.
It’s safe to say Sir Benjamin Slade has high standards! But is a helicopter licence and the ability to run two castles high on your list of priorities for a potential partner? pic.twitter.com/t5SzbD46Yx
— This Morning (@thismorning) 24 janvier 2018
C'est sans fard que Sir Benjamin Slade, aristocrate original qui dispose notamment d'un château du XIIIe siècle dans le comté de Somerset, a exposé sa liste de critères féminins devant les présentateurs de Good Morning Britain (retrouvez la vidéo ici) et plusieurs autres chaînes de télévision. Cela fait des années que le millionnaire recherche la partenaire idéale, sans jamais la trouver. Le septuagénaire est très clair sur les termes du contrat: "J'ai besoin d'héritiers, de préférence des fils mais des filles conviendront aussi".
Lucide, il n'attend pas que la femme en question languisse d'amour pour lui "et elle peut même être lesbienne, peu importe, même si je préfèrerais que nous nous aimions". Ce sur quoi l'aristocrate ne transige par contre pas sont ses aptitudes: l'heureuse élue doit pouvoir se défendre sur un champ de tir et disposer, en plus d'un permis de conduire, d'une licence de pilote afin d'effectuer à l'envie les déplacements en hélicoptère de son époux.
"Une femme, c'est une pierre deux coups"
Et, last but not least, sa compagne doit se tenir à un engagement clair: lui donner une progéniture, un futur héritier. C'est pour cela que Sir Slade ne demande qu'aux femmes de 30 à 40 ans de se présenter, "l'âge fertile" à ses yeux. Expérience dans la gérance de châteaux d'époque souhaitée, et aptitudes en comptabilité sont un plus. "Vous n'imaginez pas le travail que cela représente, les innombrables clés, et j'en passe".
Et à la journaliste qui l'interroge sur la possibilité d'engager du personnel de maison, option plus moderne et moins démodée: "Trouver une bonne épouse est un deal extrêmement plus intéressant: cela vous évite des frais en femme de ménage. Un femme qui tient la maison et vous donne un héritier, c'est faire d'une pierre deux coups! Et j'ai aussi réellement besoin d'une manager."
Pays en "i" s'abstenir
Le millionnaire va plus loin dans ses exigences: "Je préfère les femmes de petite taille, maximum 1m67. Celles-là marquent donc un point d'emblée. Les étrangères sont les bienvenues, à moins qu'elle ne viennent d'un pays dont la première lettre est un "i" et dont le drapeau national contient du vert, ce qui les rendrait inéligibles pour la fonction". Mais Benjamin Slade ajoute qu'il fera volontiers une exception pour les candidates italiennes, qu'il chérit.
"Ne vous y méprenez pas, nuance Sir Slade, je ne cherche pas qu'à avoir des enfants et une femme de ménage". Sa partenaire devrait idéalement aussi être de bonne compagnie et partager avec lui des "centres d'intérêts communs". En guise de compensation, il promet notamment une base de 50.000 livres (près de 56.000 euros) d'argent de poche par an "plus bonus, voiture, restaurants et tout le reste".
"Du shopping jusqu'à ce qu'elle succombe"
Mais trouver une femme intéressée ne semble pas être chose aisée: Benjamin Slade la recherche depuis des lustres. À 72 ans, il a décidé de changer son fusil d'épaule afin d'attirer un public plus jeune: "Avant, j'ai rencontré des candidates avec qui cela ne pouvait pas durer car elles étaient déjà trop âgées pour avoir des enfants ou parce qu'elles n'en voulaient tout simplement plus. "Désormais, j'évoque des motivations plus romantiques et je dégaine ma carte de crédit pour faire faire du shopping aux jeunes femmes jusqu'à ce qu'elles succombent. Je leur propose de les emmener vers des destinations exotiques, de goûter aux meilleurs vins et mets et de profiter de vacances surprise. Voilà ce que j'ai à mettre sur la table".
Le Britannique souhaite ardemment préparer l'avenir après avoir joui de tous les plaisirs de la vie. "J'ai eu une existence formidable, mais jamais de famille à moi. Vu mon âge, je ne rentre plus dans les conditions pour pouvoir adopter", regrette-t-il. Après ses déclarations particulièrement médiatisées en Grande-Bretagne, sa prochaine compagne vivra difficilement dans l'anonymat.