Démission de l'entraîneur des judokates pour maltraitance

Selon les agences de presse Jiji et Kyodo, Ryuji Sonoda a déclaré qu'il serait "difficile" pour lui de rester en fonction.

Mercredi on avait appris que des membres de l'équipe olympique féminine de judo avaient été régulièrement battues à coups de sabre en bambou et giflées par leur entraîneur.

Le scandale a éclaté après que les 15 jeunes filles eurent dénoncé les agissements de leur coach auprès du Comité olympique japonais (COJ) le mois dernier.

Les judokates, dont certaines ont participé aux JO de Londres, ont accusé leur entraîneur Ryuji Sonoda de les gifler et de les frapper avec des bambous comme ceux que l'on utilise au kendo, un autre art martial.

"Nous avons demandé à la Fédération de judo d'enquêter et de prendre les mesures nécessaires si les faits sont avérés", avait déclaré un officiel du COJ mercredi.

Le patron de la Fédération japonaise de judo, Koshi Onozawa, avait indiqué dans la foulée avoir été averti en septembre et que Sonoda et d'autres entraîneurs, qui avaient reconnu les faits, avaient reçu un avertissement.

"Nous l'avons interrogé ainsi que les athlètes et il s'est avéré que les accusations contre lui étaient largement exactes", a déclaré M. Onozawa.

Les fautifs ont été admonestés, mais pas suspendus, et menacés de sanctions plus lourdes si de tels faits venaient à se reproduire.