12 communes de la région de Charleroi et de la Botte du Hainaut vont s’équiper en caméras
En septembre dernier, la Région Wallonne avait lancé un appel d’offres à destination de ses communes. L’objectif: équiper en caméras de surveillance les communes choisies et renforcer leur efficacité dans l’identification des auteurs d’incivilités ayant un impact sur la propreté publique. 12 entités de la région de Charleroi et de la Botte du Hainaut ont été retenues.
Partager par e-mail
Chapelle-lez-Herlaimont, Charleroi, Châtelet, Farciennes, Fleurus, Fontaine-l’Évêque, Gerpinnes, Les Bons Villers, Montigny-le-Tilleul, Pont-à-Celles, Sivry-Rance et Thuin. Toutes ces communes vont recevoir un subside de la Région Wallonne qui doit leur permettre de s’équiper en matériel de vidéosurveillance. C’est ce que nous apprend la Ministre wallonne de l’Environnement, Céline Tellier (Écolo), par le biais d'un communiqué de presse. Au total, 94 communes ont été sélectionnées sur 151 candidates. Chacune se verra attribuer un montant maximum de 25.000 euros. Un budget d’1,8 million d’euros a été dégagé à cette fin.
Les heureuses élues ont été choisies “sur base d’un dossier solidement étayé, mettant en avant les emplacements potentiels identifiés pour être équipés d’une caméra et la manière dont les communes vont s’organiser pour exploiter au mieux les images fournies. Les communes ont jusque juillet 2022 pour installer les caméras (fixes ou mobiles) sur leur territoire.”
Rôle
Cette installation de caméras de surveillance est encadrée par un guide juridique et technique réalisé par l’Association Sans But Lucratif (ASBL), BeWaPP. Ces caméras doivent être destinées à la propreté publique et “l’utilisation des images répond bien entendu aux conditions de la Loi sur les caméras de surveillance, notamment en ce qui concerne le respect de la vie privée.”
Avec cet équipement répressif, la Région et les communes wallonnes veulent agir contre le sentiment d’impunité d’une petite partie de la population. Les amendes ont d’ailleurs été doublées pour les incivilités les plus courantes. Au-delà de la sanction, qui reste l’étape ultime mais nécessaire, les caméras de vidéosurveillance ont également un rôle préventif et dissuasif fort important.
Politique globale
Pour Céline Tellier, ce projet cadre avec sa politique globale en Wallonie: “Nous multiplions les projets pour tendre vers le zéro-déchet. Par ailleurs, la lutte contre la malpropreté publique comprend également des actions de sensibilisation, d’éducation, de participation citoyenne et de développement de solutions concrètes proposées aux habitants afin de se débarrasser aisément de leurs déchets quand ils se trouvent dans l’espace public. Il n’y a donc plus d’excuses: la Wallonie n’est pas une poubelle et il est temps que les malpropres le comprennent!”
Cette démarche est partagée par de nombreuses communes qui se sont lancées depuis peu dans la rédaction d’un Plan local de propreté afin d’articuler ces différentes facettes de la lutte contre la malpropreté. Un budget d’un million et demi d’euros a été dégagé pour ces plans locaux de propreté.
Retrouvez, ici, toute l’actualité de Charleroi et de sa région.
LIRE AUSSI
Gratis onbeperkt toegang tot Showbytes? Dat kan!
Log in of maak een account aan en mis niks meer van de sterren.Aussi dans l'actualité
-
Le coup de gueule de la police de Herve: “Ces comportements sont répugnants et relèvent d’individus cupides”
L’année 2020 s’achève tout doucement et la police du Pays de Herve espère qu’elle emportera avec elle les comportements inciviques de certains citoyens en matière environnementale et de gestion des déchets. -
Nuisances et incivilités sur les quais en Outremeuse: les riverains n’osent plus sortir de chez eux
Depuis quelque temps, les habitants des immeubles proches de l’angle du quai des Tanneurs et du quai Sainte-Barbe, en Outremeuse, à Liège, sont victimes de nuisances sonores importantes et d’autres incivilités. Malgré une plainte, des courriels adressés au Collège communal liégeois, un appel au 101, la situation semble perdurer, au plus grand dam des riverains. -
Plus d’un millier de sacs de déchets ont été ramassés aux Bons Villers
Les dépôts clandestins sont une véritable plaie en Wallonie. La période de confinement due au coronavirus et la fermeture des recyparcs ont même amplifié le phénomène. Mais si la situation est revenue à la normale, le problème n’en a pas pour autant disparu. -
Souriez, vous allez bientôt être filmés à Courcelles: “Tolérance zéro”
Pendant le confinement, les dépôts clandestins ont eu tendance à augmenter un peu partout et Courcelles n’y a pas échappé. Ce qui pose un vrai problème de société et qui endommage le “vivre-ensemble”. La commune de Courcelles a donc décidé d’agir. -
Des caméras de surveillance près des dépôts clandestins à Seraing et une amende de 350 euros en cas d'infraction
La Ville de Seraing vient de lancer un marché public pour l’acquisition de caméras fixes temporaires qui seront placées à divers endroits problématiques du territoire afin d’interpeller les auteurs des dépôts clandestins.
-
De plus en plus de déchets sauvages liés à la crise sanitaire en Belgique
L'ASBL Be WaPP lance lundi une nouvelle campagne contre les déchets liés à la crise sanitaire provoquée par l'épidémie de coronavirus. L'organisation appelle à jeter masques, gants et mouchoirs usagés à la poubelle afin de lutter contre la présence de déchets sauvages dangereux dans l'espace public. -
Tibi élargit encore un peu plus ses missions sur Charleroi
En juin 2017, le Conseil Communal de Charleroi a décidé d’adhérer au secteur d’activités 2 de l’Intercommunale de gestion intégrée des déchets dans la région de Charleroi, Tibi. Celui-ci a été créé afin que l’intercommunale puisse assurer une mission de propreté publique englobant des activités telles le balayage mécanisé, le balayage manuel, la vidange des corbeilles publiques, etc. -
500.000 euros pour des caméras de surveillance à Huy, n’est-ce pas trop?
Début décembre, le Collège communal hutois avait fait part de sa volonté d’étendre et moderniser son réseau de caméras de surveillance. En effet, le système en place datant de 2015 est jugé obsolète. Le coût estimé s’élève à 500.000 euros. Un montant que les verts trouvent trop important.