91 enquêtes visent des émeutiers présumés des manifestations contre les mesures sanitaires
mise à jourCe sont 91 enquêtes qui ont été ouvertes jusqu’à présent au sujet d’émeutiers présumés lors des différentes manifestations contre les mesures sanitaires de ces dernières semaines, selon le parquet de Bruxelles. Neuf suspects ont déjà été cités directement devant le tribunal correctionnel, et la chambre du conseil s’apprête à examiner un dixième dossier. “Nous prenons ces faits très sérieux, mais ce ne sont pas de simples enquêtes”, ont déclaré les autorités judiciaire et policière mercredi.
La première manifestation contre les mesures sanitaires, contre l’obligation vaccinale et contre le Covid Safe Ticket (CST) a eu lieu le 21 novembre 2021. Elle s’est déroulée dans le calme mais de violentes émeutes ont éclaté en marge de celle-ci. Le parquet de Bruxelles a ensuite ouvert des dossiers à l’encontre de 53 émeutiers présumés, dont 31 ont déjà été identifiés. Parmi eux, un homme, arrêté pendant la manifestation elle-même, a été placé sous mandat d’arrêt par le juge d’instruction puis libéré sous certaines conditions. La chambre du conseil devra bientôt décider si l’homme doit être renvoyé ou non devant le tribunal correctionnel. Un second individu, lui aussi arrêté lors de la manifestation, a déjà dû répondre de ses actes devant le tribunal correctionnel. Le jugement sera rendu le 17 février prochain. Enfin, deux autres émeutiers présumés ont eux aussi déjà comparu devant le tribunal et deux autres y sont cités à comparaître les 9 et 17 mars prochains.
Une autre manifestation a été organisée le 5 décembre 2021, à la suite de laquelle un mineur a été arrêté. Cinq autres suspects présumés d’actes de rébellion ont fait l’objet d’une enquête, dont deux sont déjà identifiés.
Une troisième manifestation a eu lieu le 12 décembre 2021, sans aboutir à des arrestations, et une quatrième a eu lieu le 19 décembre 2021, à la suite de laquelle sept personnes ont été arrêtées. Il s’agit de quatre majeurs, dont trois sont cités à comparaître devant le tribunal les 3 et 10 février, et de trois mineurs.
Ensuite, après la manifestation du 9 janvier 2022, neuf personnes ont été placées sous mandat d’arrêt et relaxées après interrogatoire. Une enquête est également en cours à l’encontre de cinq autres personnes.
La dernière manifestation, le 23 janvier 2022, a donné lieu à 11 arrestations judiciaires, dont trois de mineurs d’âge. Deux de ces derniers ont été déférés devant un juge de la jeunesse et ont fait l’objet de placements en institutions publiques de protection de la jeunesse (IPPJ). Le troisième a été relaxé après son audition par les services de police. Parmi les huit majeurs arrêtés, sept ont été relaxés après audition et le dernier est cité à comparaître le 17 février prochain devant le tribunal correctionnel de Bruxelles.
Onze personnes ont fait l’objet d’une arrestation judiciaire dont trois mineurs, a rappelé le parquet de Bruxelles mercredi, concernant les graves incidents survenus en marge de la manifestation contre les mesures sanitaires de dimanche. “Trois suspects mineurs ont été arrêtés. Deux d’entre eux ont été déférés devant un juge de la jeunesse et le troisième a été relaxé après interrogatoire”, a indiqué Martin François, substitut du procureur du Roi de Bruxelles et porte-parole, lors d’une conférence de presse mercredi. “Huit suspects majeurs ont également été arrêtés. L’un d’eux a été mis à disposition du parquet de Bruxelles et est cité à comparaître devant le tribunal correctionnel néerlandophone le 17 février. Les sept autres ont été relaxés après audition. Cela ne veut cependant pas dire impunité. L’enquête se poursuit”, a-t-il expliqué.
Tim De Wolf, le procureur du Roi de Bruxelles faisant fonction, et Michel Goovaerts, chef de corps de la zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles, étaient également présents à la conférence de presse. Ils ont rappelé la manière de procéder de la police dans le cas d’émeutes qui surviennent en marge d’un événement. “La violence à l’encontre de la police, qui est présente pour assurer la sécurité de tous, ne peut être tolérée”, a déclaré Tim De Wolf.
“Des équipes sur place qui observent et prennent des images”
“Les enquêtes concernant des émeutes comme celles-là sont complexes, car la mission prioritaire de la police lorsque des incidents surviennent lors d’un événement est de rétablir l’ordre. C’est pourquoi la police a recours à des arrestations administratives. La seconde mission concerne l’identification des auteurs d’actes de rébellion”, a-t-il dit. “Il faut savoir que nous avons des équipes sur place lors de manifestations qui observent et prennent des images”, a ajouté Michel Goovaerts. “Le travail est ensuite d’identifier des suspects. C’est un travail difficile”.
Enfin, Tim De Wolf a rappelé que des actes de violence commis par les policiers, lors de ce type d’interventions, font aussi partie des priorités du parquet de Bruxelles.
Dimanche, le cortège de la “Manifestation européenne pour la démocratie”, rassemblant 50.000 personnes selon la police, s’est élancé depuis la gare du Nord à Bruxelles, pour rejoindre le Cinquantenaire, dans le quartier européen. Immédiatement après la dislocation du cortège, un groupe d’individus violents s’en est pris aux forces de l’ordre.
Notamment, des images filmées au moment des heurts montrent des policiers pris pour cible à la station de métro Mérode. Des individus ont lancé des objets lourds, notamment des poubelles, des barrières nadar et des pavés, dans leur direction. Ils ont aussi bouté le feu à divers objets du mobilier urbain.
Par ailleurs, un habitant de Woluwe-Saint-Lambert a déposé plainte pour des coups portés sur lui par des agents de police, alors qu’il était simplement devant chez lui au moment des heurts. Des images de son interpellation ont circulé, montrant un policier en train de lui donner plusieurs coups de poing alors qu’il est recroquevillé sur le sol. Un autre agent semble lui avoir aussi asséné des coups de matraque au visage.
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