À Uccle, le taux de vaccination atteint les 70%: “Qu’on nous laisse plus de libertés”

Face à ce constat, le bourgmestre d’Uccle Boris Dilliès (MR) n’accepte pas que sa commune, où le taux de vaccination est de 71%, soit pénalisée. Il plaide donc pour plus de liberté de décision pour les communes.

“Ce qui ne va pas, c’est qu’Uccle est situé à côté de communes flamandes aux taux de vaccination quasi identiques et finalement nous sommes pénalisés. D’une part, j’appelle la Région à mettre les bouchées doubles par rapport aux communes qui ont un taux de vaccination faible. D’autre part, si ce n’est pas le cas, qu’on nous laisse plus de libertés en fonction du taux de vaccination”, explique le bourgmestre libéral.

Concrètement, que propose-t-il exactement? “Je n’ai pas de tabou par rapport au coronapas, mais avant de penser à cela, il faut regarder si toutes les communes problématiques ont utilisé tous les moyens mis en place par la Région, notamment le centre de vaccination, mais aussi des campagnes de communication très locales”.

Pour Boris Dilliès, la sociologie différente selon les communes ne peut pas être l’unique explication pour les disparités quant à la situation vaccinale. “A Uccle, il y a aussi des quartiers avec des sociologies différentes. Il y a des quartiers où le taux de vaccination n’est pas bon, comme certaines communes à Bruxelles. Et donc, avant de passer au coronapas, il faut regarder si ces communes ont vraiment fait tout ce qu’elles pouvaient faire”.

En plaidant pour plus de possibilités d’assouplissements, le bourgmestre d’Uccle pense surtout aux établissements Horeca, qui ont déjà payé un lourd tribut à la crise du coronavirus, mais aussi aux citoyens, qui ne pourraient toujours pas se retrouver à plus de huit à la maison. “Je ne voudrais pas que la police doive se rendre chez des gens qui reçoivent plus de huit personnes chez elles alors que la majorité de la population a fait l’effort de se faire vacciner”, conclut le bourgmestre.