Affaire Hakimi: “Vivre ce que ma mère et ma grand-mère ont dû subir est atroce”
Le procès de Farid Hakimi et consorts se poursuit, mardi, devant la troisième chambre correctionnelle de la cour d’appel du Hainaut avec les plaidoiries des parties civiles. Me Elena D’Agristina représente l’ancien gérant d’une discothèque, sa mère et sa grand-mère âgée de 87 ans au moment des faits. Ces gens ont été braqués dans leur domicile privé près de Lobbes, par trois hommes, le 15 février 2017. Ils ont été frappés et six coups de feu ont été tirés dans les murs.
Partager par e-mail
Ils restent traumatisés par cette attaque. “Mon agresseur avait un accent étranger. J’espère qu’ils seront punis pour ce qu’ils ont fait”, a déclaré celle qui a fêté ses 91 ans, dernièrement. “Nous avons du mal à vivre depuis lors, le moindre bruit, le moindre choc nous fait sursauter. J’espère qu’ils seront condamnés pour ce qu’ils nous ont fait”, a ajouté sa fille. Laurent C., dont le métier était d’organiser des soirées, a fui par la fenêtre pour appeler la police.
“Vivre ce que ma mère et ma grand-mère ont dû subir est atroce”
Les malfrats savaient très bien qui ils attaquaient et ils fréquentaient d’ailleurs la boite de nuit gérée par Laurent C., avec lequel ils buvaient parfois un verre. Cette perfidie dégoûte Laurent. “Vivre ce que ma mère et ma grand-mère ont dû subir est atroce. Je me sens un peu coupable de les avoir accueillies chez moi, dans ma villa, alors que je gérais une discothèque. Je ne peux pas tolérer qu’on attaque des femmes âgées. Ce second procès est plus dur que le premier”.
Selon le ministère public, les trois hommes sont Farid Hakimi, Pascal Faedda et Mohamed Benaouane. Seul ce dernier est en aveux, les autres contestent et Pascal Faedda a été acquitté en première instance pour ce fait.
Traces d’ADN
Pour la partie civile, c’est une erreur car son empreinte génétique ait été retrouvée sur des gants lors de l’interpellation de Benaouane. Selon l’avocate, la théorie développée par la défense, soit un prêt des gants à Benaouane, ne tient pas la route. L’ADN de Pascal Faedda a aussi été retrouvé sur la chemise de nuit de l’une des deux dames agressées.
Il y a aussi des témoignages qui impliquent Farid Hakimi dans cette affaire. Un prévenu l’a déclaré avant de se rétracter en première instance lors de l’instruction d’audience. Pour l’avocate des parties civiles, le jugement est parfaitement argumenté et le boxeur était bien l’un des trois agresseurs. Il a d’ailleurs eu des contacts avec Benaouane avant et après les faits mais pas pendant cette violente agression.
Enfin, l’avocate pénaliste a critiqué la demande d’irrecevabilité des poursuites qui sera plaidée par Me Frank Discepoli, avocat de Farid Hakimi.
Gratis onbeperkt toegang tot Showbytes? Dat kan!
Log in of maak een account aan en mis niks meer van de sterren.Aussi dans l'actualité
-
Mise à jour
Stéphane Pauwels ne fera pas appel de sa condamnation: “Injuste, mais je laisse tomber”
Selon plusieurs médias, l'ancien animateur vedette de RTL TVI, Stéphane Pauwels ne sera pas rejugé en appel dans le cadre de l'affaire des home-invasions, jugée le 30 novembre dernier par le tribunal correctionnel du Hainaut, division de Charleroi. Le parquet général n'a pas fait appel contre sa condamnation. Par contre, Farid Hakimi a fait l'objet d'un appel. Le procès ne devrait pas avoir lieu avant plusieurs mois. -
Le procès Hakimi-Pauwels fera l'objet d'un appel
Les différentes parties impliquées dans le procès Hakimi-Pauwels, dont le jugement est tombé vendredi dernier, ont trente jours pour faire appel. Le procureur fédéral a annoncé qu'il fera appel contre l'irrecevabilité des poursuites prononcée en faveur de l'un des prévenus, Marwan Hammouda. Pour le reste, il réfléchit. -
“Des assouplissements maintenant? Trop tôt et imprudent”: le message clair de médecins aux politiques
Très attendu, le Comité de concertation de ce vendredi s'annonce tendu. Les appels à l’allégement des règles sanitaires se font de plus en plus entendre. Certaines personnalités politiques, à l'instar d’acteurs de santé publique, plaident ouvertement pour des assouplissements, inquiets de la dégradation du bien-être mental au sein de la population. Dans le camp d’en face, les partisans du maintien d’une “ligne dure” avancent les chiffres et courbes épidémiologiques pour appeler une nouvelle fois à la prudence et à la patience. Dans les hôpitaux, la crainte d’un rebond voire d’une troisième vague persiste. “Chaque assouplissement est un de trop.” -
La Défense commande 879 camions militaires: 250 millions d’euros
Le constructeur néerlandais de camions DAF Trucks a reçu une commande du ministère de la Défense belge pour la livraison et la maintenance de 879 camions militaires, annonce-t-il vendredi. La production des cabines aura lieu à Westerlo. Les premiers véhicules seront livrés en 2022, les derniers en 2025. -
Les postes vacants en télétravail ont augmenté de 115% en Belgique
Le nombre total de postes vacants en télétravail a augmenté de 115% en Belgique au cours des derniers mois par rapport à la période précédant le Covid-19, indique vendredi le spécialiste du recrutement Robert Half dans son rapport "Demand for Skilled Talent" qui analyse les tendances du marché du travail actuel.
-
Les contaminations et hospitalisations poursuivent leur hausse
Entre le 20 et le 26 février, il y a eu en moyenne 137,9 admissions à l’hôpital par jour, soit une augmentation de 16% par rapport à la période de référence précédente. Au total, 1.838 personnes (+4%) sont hospitalisées en raison du Covid-19, dont 400 aux soins intensifs (+8%), selon les chiffres de l’Institut de santé publique Sciensano mis à jour samedi matin. Le taux de positivité est désormais de 6,7%. -
Le Ministre Daerden est venu inspecter une école de Charleroi
Depuis le 13 février 2020, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FW-B) applique une méthodologie dans la remise à neuf des bâtiments scolaires. Cette stratégie doit garantir un environnement d’enseignement de qualité pour les élèves et les équipes éducatives, l’adaptation des bâtiments aux nouvelles méthodes pédagogiques, la transition climatique, l’égalité filles-garçons mais aussi les collaborations entre établissements. Elle doit aussi répondre aux urgences d’un point de vue de la sécurité, de l’accessibilité, des dépenses énergétiques et de salubrité et améliorer la gestion de tous ces points. -
Le procès Hakimi débutera le 22 février
Le procès des dix-neuf prévenus condamnés en première instance dans le cadre de l'affaire Hakimi, amputée de Stéphane Pauwels, débutera le lundi 22 février 2021 devant la troisième chambre correctionnelle de la cour d'appel du Hainaut. Le procès aura probablement à nouveau lieu au Lotto Mons Expo mais cela n'a pas encore été confirmé. Dix audiences, réparties en six jours, sont prévues pour l'examen de ce dossier.