Au lendemain du 1er mai, Georges-Louis Bouchez et Paul Magnette débattent à l’université Saint-Louis

Le lendemain d’un premier mai agité entre les libéraux et les socialistes, les présidents socialiste et libéral se sont rejoints ce lundi à l’Université Saint-Louis pour participer au débat animé par Yannick Vanderborght, politologue de l’université. Les grands thèmes: le climat, l’économie, la précarité étudiante et l’immigration.

En plus des grands thèmes, Paul Magnette a taclé Georges-Louis Bouchez sur sa participation à un débat contre Tom Van Grieken, président du Vlaams Belang, à la télévision flamande.

“La lutte contre le racisme est une des raisons qui m’a fait adhérer au PS. Le racisme n’est pas une opinion mais un délit. Qui malheureusement se banalise. Il faut refuser de mettre en discussion les idées nauséabondes de l’extrême droite. Le cordon sanitaire est indispensable.”, a-t-il déclaré sur Twitter.

Le socialiste a également déclaré que “dans un pays riche comme le nôtre, on pourrait supprimer la pauvreté, mais cela suppose de répartir les revenus autrement. En taxant davantage les 1% les plus riches, on pourrait mieux rémunérer les travailleurs. C’est un choix de société.”

Lorsque Yannick Vanderborght pose la question de pourquoi il serait impossible aux deux hommes de voter l’un pour l’autre, Georges-Louis Bouchez lui répond qu’“au-delà des différences d’idées, je viens de la province du Hainaut et en particulier la ville de Mons. Ville dirigée par le Parti Socialiste depuis 60 ans et nous avons un taux d’emploi qui est 20 points en dessous de la moyenne belge. Nous avons un niveau de précarité extrêmement élevé. Nous avons un niveau d’éducation en Hainaut qui est plus faible que celui des autres provinces du pays alors que nous avons deux pôles universitaires. Paul Magnette va certainement me répondre que c’est parce qu’on a eu la fermeture des charbonnages, mais le dernier charbonnage dans ma région a fermé juste avant ma naissance. Donc à un moment donné il faudra changer de disque. Depuis mon enfance, il m’était impossible d’adhérer à un parti qui a de telles responsabilités en termes de bilan.”

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