Bouchez et les privilèges pour les vaccinés: “Je ne comprendrais pas que ma grand-mère puisse aller en boîte de nuit avant moi”

S’il estime que “le vaccin est la réponse essentielle à la crise”, Georges-Louis Bouchez rappelle qu’il ne suffira pas à lui seul pour éradiquer le coronavirus. “Il y a une série de stratégies. Le vaccin va diminuer le nombre de morts et le nombre de personnes à l’hôpital, sans pour autant les ramener à zéro, et n’empêche pas les contaminations. Cela veut dire qu’on a plusieurs mois, voire quelques années, à vivre avec le virus malgré le vaccin”, a-t-il affirmé.

“Beaucoup de gens croient que le jour où on aura vacciné la dernière personne, la vie va revenir comme avant. Mais non, car le vaccin ne garantit pas à 100% de ne pas aller à l’hôpital. Et on ne connaît pas la durée de validité du vaccin”, poursuit le président du MR.

Georges-Louis Bouchez ne pense pas qu’il y ait “des citoyens de deux catégories”, ceux qui sont vaccinés et ceux qui ne le sont pas. “La liberté est pour tout le monde, ou pour personne. À partir du moment où on aura vacciné les plus fragiles, on va pouvoir rendre de la liberté à tout le monde car le niveau de risque n’est pas le même. Je ne comprendrais pas pourquoi ma grand-mère pourrait aller en boîte de nuit plus vite que moi”, a-t-il illustré.

“Pour atteindre l’immunité collective, vacciner les enfants pourrait devenir indispensable”

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