Bouchez sur la sortie polémique de Magnette: “Le PS peut vouloir être le parti de la sieste, mais insulter les francophones est inacceptable”
“Beaucoup de Wallons se demandent pourquoi ils (NDLR: les Flamands) reportent si longtemps leur bonheur. Les Wallons aiment profiter de la vie. Est-ce mal ?” La sortie de Paul Magnette passe mal. Depuis mardi, le bourgmestre de Charleroi est la cible de vivre critiques. Une sortie à nouveau condamnée par Georges-Louis Bouchez sur les ondes de la Première, ce jeudi matin. Le président du MR assimile les propos de son homologue socialiste à “une insulte pour les francophones”.
“J’ai parfois l’impression que les Flamands veulent en faire trop”, a notamment lancé le président du PS, invité par nos confrères de Dag Allemaal à répondre à une question portant sur la différence de taux de chômage entre la Wallonie et la Flandre. “Je le comprends d’une certaine manière: pendant des siècles, il y a eu de la pauvreté, et apparemment c’est dans les gènes de travailler le plus dur possible... parfois au détriment de son propre bonheur”. Et de poursuivre après une boutade se moquant des clichés entre Wallons et Flamands : “Beaucoup de Wallons se demandent pourquoi ils reportent si longtemps leur bonheur. Les Wallons aiment profiter de la vie. Est-ce mal?”
Cette sortie du carolo, qui a déjà annoncé son intention de briguer le poste de Premier ministre si la famille socialiste arrivait en tête des élections en 2024, suscite la polémique depuis plusieurs jours. Invité de la Première ce jeudi, Georges-Louis Bouchez fustige déclaration qu’il juge “inacceptable” “Le PS peut vouloir être le parti de la sieste, mais insulter les francophones est inacceptable. Il y a des millions de francophones qui se lèvent le matin pour travailler ou qui veulent travailler pour être acteurs de leur vie et de leur pays.”
“De l'humour”
Mercredi soir sur le plateau de RTL Info, Elio Di Rupo est également revenu sur la controverse. “C'était vraiment de l’humour et tous ces commentaires sont hors de propos”, assure le ministre-président wallon. Une défense déjà avancée par Paul Magnette, mardi soir sur Twitter. “Prendre la chute d’une blague pour une déclaration politique, où est-on?! Confirmation qu’il n’y a pas de place pour le second degré en politique. Et encore moins quand on fait exprès de ne pas comprendre.”
Dans son interview à Dag Allemaal, Paul Magnette avait aussi évoqué des points communs entre les Belges issus des différentes Régions : “Il n’y a pas si longtemps, j’étais à Marseille. Ses habitants ont moins en commun avec les Wallons que les Flamands avec les Wallons. Tout comme les Flamands ont moins de points communs avec les Néerlandais qu’avec les Wallons. Il y a tellement de choses qui nous relient, et pas seulement le football ou la nourriture. La Belgique a de nombreux atouts. Nous sommes l’un des pays les plus riches et les moins inégalitaires du monde. En 2030, la Belgique existera depuis deux cents ans. Je vois le gouvernement Vivaldi comme un plan décennal, avec l’objectif d’avoir un pays plus efficace.”
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