Bouli Lanners furieux après le rejet de la loi Climat: "On pensait que vous alliez enfin vous sortir les doigts du c**"

Sans surprise, les députés, réunis jeudi en séance plénière, ont majoritairement voté contre la révision de l'article 7bis de la Constitution, lequel devait donner une base permettant de voter la proposition de loi spéciale Climat.

La loi Climat renvoyée aux calendes grecques
Après avoir poussé le MR à changer d'avis en faveur de la révision, les activistes du climat, qui avaient organisé plusieurs actions de désobéissance civile au cours de la semaine, espéraient bien en faire de même auprès de l'Open VLD et du CD&V, et ainsi obtenir la majorité des deux tiers nécessaire. Il n'en fut rien: libéraux et chrétiens-démocrates flamands ont voté contre, optant pour des accords de coopération pour lutter contre le dérèglement climatique.

S'ils ont d'ores et déjà annoncé qu'ils n'abandonneraient pas le combat, les activistes du climat se sont réveillés avec une sacrée gueule de bois ce matin, et avec le sentiment que le monde politique ne les écoute pas, malgré des semaines de protestation.

C'est le cas de Bouli Lanners, fervent défenseur de la cause climatique. L'acteur et réalisateur belge, qui a participé aux diverses actions cette semaine, a exprimé sa colère dans une vidéo partagée sur Facebook ce vendredi midi.

"La vie continue après les élections"
"Il n'y aura donc pas de loi climat en Belgique. Et les excuses invoquées pour ne pas voter cette loi climat sont juste lamentables", fustige Bouli Lanners. Selon l'acteur, le politique doit revoir ses priorités. "La plupart des jeunes n'en ont rien à foutre de cette grosse lasagne institutionnelle qu'est la Belgique. Il y a un truc beaucoup plus important qui s'appelle le réchauffement climatique et qui ne respectera pas les frontières politiques. Donc, nous on va continuer à aller manifester, ce dimanche-ci par exemple", annonce-t-il.

Dans son style bien à lui, le réalisateur reproche les calculs électoraux des politiques. "Il y a encore des gens qui vivent, qui meurent et ça parfois pendant des siècles. En fait, la vie continue après les élections. Et nous on pensait naïvement que vous alliez enfin vous sortir les doigts du c**, mais non vous les avez juste mis bien profond dans le nôtre et là ça ne passe pas", conclut Bouli Lanners.