Braquage à l'aéroport de Bruxelles: "Les normes de sécurité respectées"

"Mais il convient de faire la différence entre la sécurité habituelle et une attaque opérée par un commando presque militarisé, avec des agresseurs lourdement armés", fait-on valoir.

Ce type d'attaque "relève plus de la compétence de la police et des services de sécurité que de celle de l'aéroport", ajoute-t-on.

C'est pour cette raison que le secrétaire d'Etat va solliciter une analyse de risque auprès de l'OCAM, l'organe de coordination pour l'analyse de la menace.

Actuellement, la police n'accompagne pas le transporteur de fonds jusqu'à l'avion. M. Wathelet (cdH) veut faire examiner si le risque diminuerait suffisamment dès lors que la police accompagnerait le transport sur son dernier tronçon.

Si l'analyse devait révéler que le risque reste élevé, le secrétaire d'Etat étudiera l'opportunité d'interdire de tels transports de valeurs sur des vols commerciaux.

"On ne prendra aucun risque avec la sécurité des voyageurs et du personnel", commente le cabinet Wathelet.

Huit braqueurs lourdement armés et déguisés en policiers ont dérobé en cinq minutes à peine une cargaison de 120 colis contenant essentiellement des diamants, lundi vers 20 heures sur le tarmac de l'aéroport, interceptant une opération de transfert du contenu d'un fourgon vers un avion de ligne.

La valeur du butin s'élèverait à 50 millions d'euros, selon l'Antwerp World Diamond Centre (AWDC), la fondation privée qui défend les intérêts du secteur belge du diamant.