Carl De Moncharline, célèbre figure de la vie nocturne bruxelloise, ne sera pas poursuivi pour abus sexuels

Les allégations d’abus sexuels prétendument commises par Carl De Moncharline avaient été révélées dans un reportage de la RTBF à la fin du mois de mars. Son nom avait été mentionné à plusieurs reprises dans des témoignages parus sur la page Instagram #Balancetonbar. Des jeunes femmes accusaient l'ancien patron de la discothèque The Wood (fermée aujourd’hui) de viol sous soumission chimique. 

Dans le reportage, plusieurs filles et un garçon autour des 17 ans disent avoir accepté des verres gratuits qui contenaient de la drogue, puis avoir été abusés sexuellement à l’étage du Wood, une boîte de nuit de Carl De Moncharline aujourd’hui fermée, qui était située dans le bois de la Cambre.

Une mère a notamment parlé de faits remontant à plusieurs années. Elle aurait récupéré dans un état second deux amies de sa fille à la sortie de la discothèque et les auraient emmenées à l’hôpital pour examen. Les analyses auraient révélé la présence de la “drogue du viol” dans leur sang. Les mères de ces deux jeunes filles se seraient rendues à la police pour dénoncer ces agressions. Elles auraient alors appris que des plaintes existaient déjà à l’encontre de Carl De Moncharline.

Dans un message publié sur Facebook, Carl De Moncharline, dont le vrai nom est Carl De Rijcke, réfutait catégoriquement ces accusations. L’entrepreneur dénonçait ainsi “un tissu de mensonges” et “un traitement de l’information délibérément à charge, anonyme et sans aucune preuve.” Il avait à son tour déposé une plainte pour diffamation. “Cette plainte pour diffamation est toujours au stade d’information judiciaire”, indique par ailleurs le parquet de Bruxelles à nos confrères. 

L’enquête judiciaire visant Carl De Moncharline lui a coûté son poste de gérant de L’Impérial, un bar huppé situé à proximité de la place Poelaert. Il n'est toutefois pas certain qu'il puisse récupérer sa place, ajoute Bruzz.

Le principal intéressé n'était pas au courant de la décision du parquet de ne pas entamer des poursuites à son encontre. “Je suis ravi de l’entendre. Je savais que ces plaintes étaient mensongères”, a-t-il répondu brièvement au média bruxellois. Son avocat n’a pas encore réagi.

Le parquet de Bruxelles a par ailleurs confirmé qu’une enquête a été ouverte il y a plusieurs mois contre Jean-Claude Van Damme en lien avec une plainte relative à des faits remontant au 20 août dernier à l’Impérial Private Premium Bar Brussels, un établissement alors tenu par Carl de Moncharline.

Selon les informations de Sudinfo, qui a révélé l’affaire avec Het Nieuwsblad, une jeune femme a accusé l’acteur de s’être emporté sous l’emprise de la drogue, de l’avoir suivie jusqu’aux toilettes et d’avoir essayé de la déshabiller. Elle pense avoir été droguée, car elle s’est réveillée, sans souvenirs, dénudée sur le trottoir alors qu’elle n’avait bu qu’un verre de champagne.

Un visage connu de la vie nocturne bruxelloise soupçonné de viol sous soumission chimique