Chut! La SNCB teste une nouvelle “zone de silence” sur deux de ses lignes

Existe-t-il quelque chose de plus agaçant qu’un enfant qui hurle dans vos oreilles durant une heure, qu’une musique indésirable parasitant la douce mélodie sortant de vos écouteurs, ou même qu’une conversation téléphonique sur haut-parleur dont vous êtes le témoin malencontreux? La réponse est certainement oui. Mais n’oubliez pas que vous pouvez aussi, bien malgré vous, devenir celle ou celui qui gâche le trajet des autres voyageurs. Personne n’est parfait.

Pour assurer à chaque passager de vivre un voyage le plus calme et le moins stressant possible, la SNCB teste, jusqu’au 31 mai prochain, une voiture silencieuse, aussi appelée “zone de silence”. L’idée est d’offrir aux voyageurs des wagons où le silence, la concentration et le repos sont de mise. Une offre qui complète bien évidemment celle des voitures classiques où l’on peut prendre place entre amis, en famille ou avec ses collègues et discuter à sa guise.

Concrètement, dans cette voiture reconnaissable grâce à des pictogrammes placés à l’extérieur et à l’intérieur, il est demandé de ne pas parler à voix haute, ne pas téléphoner, limiter le volume de son casque ou de ses écouteurs et de mettre son téléphone en mode silencieux. Les voyageurs qui souhaitent parler sont invités à prendre place dans toutes les autres voitures du train.

Depuis le 24 janvier, une zone de silence a été aménagée sur la ligne Eupen-Ostende. Dans un second temps, la SNCB va étendre cette offre à la ligne Bruxelles-Luxembourg.

L’objectif de ce test est d’étudier si l’existence de cette zone est appréciée par les clients et d’évaluer l’implémentation définitive de cette possibilité sur les lignes Eupen-Ostende et Bruxelles-Luxembourg, et éventuellement dans d’autres trains où la capacité le permettrait.

Selon une enquête menée par la SNCB auprès d’usagers réguliers et moins réguliers du train, 70% d’entre eux apprécient l’idée et 30% affirment qu’ils prendraient le train plus fréquemment si une zone silencieuse était proposée. Toujours selon cette enquête, un voyageur sur trois a déclaré avoir déjà été dérangé par le bruit d’autres voyageurs à bord du train.

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