“Commerce à vendre”, le cri d’alarme des commerçants liégeois

Les commerçants liégeois jugés non essentiels sont à bout. Il y a près d’un mois, ils ont été une nouvelle fois contraints de fermer leur boutique, leur salon, leur café ou leur restaurant. Ils en ont assez et le font savoir.

“Cela ne peut plus durer. Nous exigeons un plan de relance immédiat, concret et viable, avec des dates et des échéances. Nous exigeons une réévaluation par secteur des aides mises en place, car non, nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne”, explique le collectif Wallonie Horeca.

À l’initiative de ce dernier, de l’ASBL Commerce Liégeois et de l’association des commerçants du Carré, une campagne d’affichage de sensibilisation a été mise en place ce 25 novembre.

Depuis ce mercredi, les commerçants liégeois affichent à leur façade et sur leurs réseaux, sous le hashtag #tousessentiels, une pancarte “Commerce à vendre” sur laquelle on peut lire en substance que les indépendants sont à l’agonie, ou encore que, malgré ce que considèrent les autorités fédérales, leur métier est essentiel pour subvenir aux besoins de leur famille. Ils réclament au gouvernement une ouverture urgente. 

“La situation sanitaire est grave, personne n’oserait le nier, mais la situation sociale et économique actuelle va finir par causer beaucoup plus de dégâts que la crise sanitaire elle-même. Pour nous, c’est rouvrir ou mourir”, martèle le collectif Wallonie Horeca.

L’association des commerces liégeois invite tout un chacun à se montrer solidaire en affichant la pancarte à sa façade. Les commerces intéressés peuvent aller retirer une de ces affiches au Cappucino 1971 (rue des Croisiers 40 à Liège).

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