De vitrine de prostitution à logement social

“Avec cette nouvelle acquisition, la commune est maintenant propriétaire de deux biens contigus, le 60 et le 62 de la rue Linné. Cela nous permettra de déposer un permis d’urbanisme d’ici la fin de l’année en vue de la construction de huit logements sociaux avec deux ou trois chambres afin de répondre aux besoins des familles”, indique le bourgmestre Emir Kir. “Nous continuons donc nos investissements dans le quartier Nord et nous accompagnons sa métamorphose à travers différents projets communaux”, ajoute-t-il.

L’un des bâtiments précédemment acquis par la commune a notamment servi à garantir l’hébergement en urgence, puis de manière continue, des personnes sans domicile fixe avec l’ouverture de la maison communale dédiée à leur accueil.

La dernière maison acquise a été achetée pour 300.000 euros, selon Bruzz, qui précise qu’il s’agissait d’un lieu de prostitution jusqu’au premier confinement et qu’une offre a été faite à la propriétaire qui y travaillait. Initialement, un plan prévoyait la rénovation des numéros 60 à 78 en un nouveau bloc résidentiel. Les numéros 64 à 78 n’ont pas encore été achetés et il reste encore trois lieux de prostitution à cet endroit.