De Wever et Marghem parmi une centaine de manifestants pour dénoncer la fermeture de Tihange 2
La Belgique ferme mardi soir un réacteur nucléaire vieux de 40 ans à Tihange près de Liège (Est), le deuxième en quatre mois, dans le cadre de sa politique de sortie progressive de l'atome qui reste très discutée. Il restera désormais cinq réacteurs nucléaires en activité dans le pays, exploités par le groupe français Engie. La Belgique, qui en comptait sept jusqu'à l'été 2022, en a "débranché" un premier le 23 septembre à Doel, près du port d'Anvers (Nord).
Mardi, la mise à l'arrêt de Tihange 2 marque la deuxième fermeture programmée dans le cadre de la loi de 2003 qui régit la sortie définitive du nucléaire. Elle intervient à la veille du 1er février, date anniversaire de la mise en service du réacteur en 1983. Tihange 2 sera déconnecté du réseau électrique à 23h59, a expliqué un porte-parole d'Engie. "A partir de 18h30, on va diminuer progressivement la quantité d'énergie produite afin d'arriver à zéro au bout de quelques heures", a-t-il ajouté. "Dans les jours suivants, on déchargera les combustibles et on entamera toute une série de démarches pour la mise à l'arrêt définitive qui prend environ cinq ans", a poursuivi le porte-parole. "Le démantèlement proprement dit va durer une dizaine d'années”.
La sortie du nucléaire, scellée lors de la première participation des écologistes au gouvernement fédéral au début des années 2000, crée des remous au sein de l'exécutif belge depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine il y a un an. L'envolée des prix du gaz - sur fond de limitation des achats d'hydrocarbures russes en Europe - et la crainte de pénuries d'électricité en Europe ont poussé le gouvernement à négocier in extremis avec Engie la prolongation pour dix ans des réacteurs Tihange 3 et Doel 4 qui étaient censés s'arrêter eux aussi pour de bon en 2025. Ce compromis a été jugé insuffisant par les libéraux francophones du Mouvement réformateur (MR, partenaire des écologistes dans la majorité) qui réclament l'abrogation de la loi de 2003 afin d'envisager d'autres prolongations.
Le président du MR Georges-Louis Bouchez a averti mardi son parti allait "se battre pour empêcher la décontamination, une phase irréversible, des réacteurs nucléaires à l'arrêt". "Nous voulons maintenir l'ensemble du parc opérationnel afin de pouvoir redémarrer en cas de nécessité #Doel3 et #Tihange2 qui sont totalement sécurisés", a-t-il écrit sur Tiwtter en référence aux deux premiers réacteurs fermés.
Après Doel 3 et Tihange 2, trois autres réacteurs (Doel 1, Doel 2 et Tihange 1) doivent cesser de produire entre février et décembre 2025. Les centrales au gaz et les énergies renouvelables en développement constant garantiront toutefois la sécurité de l'approvisionnement en électricité, selon le gouvernement. D'après un accord conclu le 9 janvier entre Engie et le gouvernement, Tihange 3 et Doel 4 doivent redémarrer en novembre 2026 pour dix ans, après une période d'entretien qui laissera la Belgique sans énergie nucléaire lors de l'hiver 2025-2026.
De Wever et Marghem présents parmi une centaine de manifestants
Une centaine de manifestants ont pris position, mardi matin, sur la rive gauche de la Meuse, face à la centrale nucléaire de Tihange, pour dénoncer la mise à l’arrêt définitive de l’un de ses réacteurs mardi soir. Parmi eux figurent le président de la N-VA Bart De Wever ainsi que les députés Theo Francken (N-VA) et Marie Christine Marghem (MR), qui furent collègues au sein du gouvernement Michel (Suédoise).
“A Tihange, avec les citoyens et d’autres représentants politiques de la N-VA qui manifestent pour le maintien de notre parc nucléaire pour assurer en Belgique une électricité dense, économique et pauvre en C02 ainsi que notre indépendance énergétique”, a tweeté Mme Marghem.
La manifestation symbolique et pacifique est organisée par le groupement citoyen “Stand up for nuclear”.
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