Des centaines de manifestants réunis contre le couvre-feu à Liège: sept blessés et de multiples arrestations
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées samedi soir vers 21h00 au départ de la Place Saint-Lambert à Liège pour protester contre le couvre-feu mis en place par le gouvernement. 17 personnes ont été arrêtées administrativement et écrouées, et trois autres ont été arrêtées judiciairement lors d’une manifestation pour protester contre le couvre-feu, rapporte L’Avenir dimanche matin citant la police. Sept personnes ont en outre été blessées lors de cette action qui a rassemblé environ entre 400 et 500 personnes.
Partager par e-mail
Pétards, fumigènes, pancartes et slogans, ils étaient plusieurs centaines à faire du bruit dans les rues de Liège pour exprimer leur mécontentent face à la gestion de la crise sanitaire.
Dans un communiqué adressé à la presse avant le rassemblement, les organisateurs déploraient que "depuis presque une année maintenant, les autorités ont démontré leur impréparation et leur manque de volonté à lutter contre le virus", citant entre autres le manque d'embauches et d'investissements dans les secteurs de la santé ou le trop peu de soutien pour les petits indépendants en difficulté.
Selon la police citée par L’Avenir, environ 350 personnes ont été arrêtées administrativement et identifiées sans être écrouées. Une cinquantaine ont dû être ramenées à l’hôtel de police pour vérification d’identité. Toutes les personnes identifiées seront verbalisées, plus de 400 PV sont en cours de rédaction.
Dix-sept personnes ont été arrêtées administrativement et écrouées: 5 pour troubles à l’ordre public et 12 pour avoir tenté de forcer le barrage. En outre, trois arrestations judiciaires ont eu lieu, deux pour rébellion armée dans les rues alentours et une pour dégradation volontaire. Il est aussi question des sept blessés, quatre dans les rangs policiers, et trois manifestants qui se sont déclarés blessés en arrivant à l’hôtel de police.
Gratis onbeperkt toegang tot Showbytes? Dat kan!
Log in of maak een account aan en mis niks meer van de sterren.Aussi dans l'actualité
-
Face aux variants, le gouvernement pourrait “rendre plus difficile les voyages à l’étranger”
Le comité ministériel restreint examinera lundi les mesures concrètes à prendre pour maintenir autant que possible les variantes étrangères du coronavirus en dehors des frontières, a affirmé dimanche le Vice-premier ministre et ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke (sp.a) au cours du Journal Télévisé de la chaîne de télévision commerciale VTM. Selon le ministre, une interdiction des voyages non essentiels n’est pas à l’ordre du jour, mais il n’est pas exclu que le gouvernement “aille plus loin en décourageant et en rendant les voyages à l’étranger plus difficiles”. -
Réouverture des commerces, invités à Noël, indicateurs pour les futurs assouplissements: l'ensemble des annonces du comité de concertation
Le Comité de concertation s’est réuni vendredi après-midi pour évaluer les mesures sanitaires prises en vue d’endiguer la deuxième vague de Covid-19 et pour organiser la fin de l'année. Des assouplissements étaient attendus, comme la réouverture des commerces non-essentiels. Le comité a cependant joué la carte de la prudence. Il n’y aura pas de “déconfinement” avant fin janvier. Retrouvez l’ensemble des annonces ci-dessous. -
“Ne venez pas à Bruges ce soir”: la police dissuade les visiteurs de se rendre au festival des lumières
La police de Bruges appelle les gens à ne pas venir au Wintergloed - la fête des lumières de Bruges - ce samedi soir. En début de soirée, de longs embouteillages étaient déjà signalés sur les rues d’accès au centre-ville. “Le spectacle peut encore être admiré jusqu’au 10 janvier. Nous demandons aux gens de ne pas venir tout le week-end”, a déclaré le bourgmestre Dirk De fauw (CD&V). -
Herman Goossens: “Ce variant est si contagieux qu'on ne peut pas l'arrêter”
La souche britannique du coronavirus inquiète particulièrement les experts. Selon Herman Goossens, microbiologiste à l’université d’Anvers, ce variant est à ce point contagieux qu’on ne peut qu'essayer de le ralentir, mais pas le stopper. “C'est une véritable course contre la montre et nous devons vacciner en masse le plus tôt possible pour le devancer”, déclare le spécialiste à Het Laatste Nieuws. -
Bientôt un seul ticket de train, bus, tram et métro pour Bruxelles et ses alentours
À partir du 1er février prochain, de nouveaux titres de transport combinant mobilité avec la Stib, le TEC, De Lijn et la SNCB seront disponibles à Bruxelles, sous le nom de "Brupass". Les tickets intermodaux dénommés "Brupass XL" couvriront également une partie de la périphérie bruxelloise, dans un périmètre élargi à 11,5 kilomètres autour des 19 communes de Bruxelles (à l'exception de la desserte de l'aéroport).
-
Un subside wallon pour les cantines des homes du CPAS de Charleroi
Le “Green Deal Cantines Durables” est un projet que le gouvernement wallon a lancé en 2017-2018 pour offrir une alimentation plus durable dans les collectivités. Ce cadre de mobilisation collective réunit les autorités politiques, les facilitateurs et les cantines qui s’engagent à mener des actions. À Charleroi, un organisme public va en profiter. -
MISE À JOUR Du monde sur la Grand-Place de Bruxelles: “Si c'est ce qui nous attend pour les fêtes, nous devrons nous adapter”
Beaucoup de gens sont sortis prendre l’air ce samedi soir afin d’admirer les illuminations et le sapin sur la Grand Place de Bruxelles. Malgré la fermeture des restaurants et des magasins, le centre-ville était noir de monde. La Ville de Bruxelles a fait appel aux services de police pour gérer le flux de personnes. Pour les prochains jours, un système de filtrage sera mis en place. -
Elle s’échappe après 4 jours aux mains de son ex: “Il m’a torturée sous les yeux de mon petit garçon”
Une femme de 29 ans a vécu quatre jours de pur cauchemar dans un immeuble de Lille, en province d’Anvers. La victime a été séquestrée, notamment dans la cave de son appartement, par son ex-petit-ami. Il l’y a aspergée de white spirit, l’a menacée de l’immoler et l’a violée. “J’ai aussi dû rester durant des heures debout sur un tabouret avec la tête attachée à une chaîne au plafond”, a-t-elle relaté. Après quatre jours de séquestration, elle est parvenue à s’échapper grâce à l’intervention de son nouveau petit-ami. Son fils de cinq ans a été témoin de toutes les tortures dont elle a été victime. Le récit sordide des faits, hier au tribunal, a conduit le juge à condamner E.N., leur auteur, à une peine de huit ans ferme pour torture, viols et détention arbitraire.