Des militants FGTB protestent contre la structure bicéphale de la SNCB

Michel Abdissi, président de la CGSP-Cheminots, avait également fait le déplacement, après avoir été à la marche pour l'emploi à Charleroi.

Il a répété qu'avec cette structure bicéphale (la SNCB d'un côté, Infrabel de l'autre, sans la Holding), on allait droit dans le mur avec des répercussions directes pour les usagers du rail. "La Holding ne fera plus la liaison entre les deux, c'est inacceptable. Ce sera encore pire pour les voyageurs. Nous voulons une société avec un seul patron, un seul décideur", a commenté Michel Abdissi. Le syndicat dénonce notamment l'état de délabrement du réseau, les problèmes de ponctualité des trains, le sentiment d'insécurité des usagers et du personnel ou encore la situation financière préoccupante.

Magnette a signé un "pacte avec le diable" selon la FGTB
Le syndicat reproche à Paul Magnette, l'ancien ministre des Entreprises publiques, d'avoir signé un "pacte avec le diable" avec le commissaire aux Transports européen, Siim Kallas (le projet ayant été sousmis aux autorités européennes). "Cet homme-là a la réputation d'être complètement hermétique aux valeurs humaines et sociales", a notamment déclaré Serge Piteljon, secrétaire général CGSP-Cheminots. "La Holding était viable, ce sont les CEO qui n'ont pas su la gérer comme il le fallait", a-t-il ajouté.