Georges-Louis Bouchez: “Koen Geens est quelqu’un de qualité mais ce n’est pas non plus l’alpha et l’oméga de l'État belge”
ExclusifLe président du MR, ex-informateur, nous a accordé une longue interview sur la crise politique actuelle. Il revient sur sa mission avec Joachim Coens, qu’il ne considère en aucun cas comme un échec, et évoque les négociations fédérales en cours. Il s’étonne quelque peu de l’immobilisme actuel et attend toujours un signe de la part de Koen Geens. Une phase de préformation dès lundi? “Je ne demande pas mieux mais ce serait juste bien qu’il m’en informe avant. Il va falloir un gros évènement ce week-end alors”, rétorque laconiquement le bouillonnant Montois depuis son bureau de président du MR, Avenue de la Toison d’Or, à Bruxelles. Son attachement à la Belgique, ses relations avec Bart De Wever, les critiques (venues de Flandre): Georges-Louis Bouchez n’a éludé aucun sujet.
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Nommé informateur par le Roi avec Joachim Coens le 10 décembre dernier, Georges-Louis Bouchez a conduit une mission de plus d’un mois et demi pour tenter de donner un avenir au pays. En vain. La piste d’un gouvernement incluant PS-NVA (chacun premier parti dans leur communauté respective) a été étudiée mais n’a pas abouti, malgré plus d’une vingtaine de réunions.
“On a vraiment essayé toutes les méthodes mais à aucun moment, il n’a été possible de les réunir. Aujourd’hui, il n’y aucun accord entre le PS et la N-VA sur le plan socio-économique. À moins que Koen Geens ait une approche que personne n’a eue jusqu’à présent, je ne vois pas comment on pourra les associer. Objectivement, si c’est pour réunir les gens 20 fois et qu’ils ne sont toujours pas d’accord, vous pouvez essayer 30 fois, ça ne rime pas à grand-chose”, analyse Georges-Louis Bouchez.
Bouchez: “Aucune réunion prévue à l’heure actuelle”
Chargé d’une nouvelle mission par le Roi depuis vendredi, Koen Geens, Vice-Premier Ministre, va-t-il réussir là où tout le monde a échoué jusqu’à présent, à savoir réconcilier le PS et la N-VA autour d’un projet commun? Si certains signaux incitaient plutôt à l’optimisme les derniers jours (NDLR: un accord avec le PS n’est plus “impensable” pour Bart De Wever), Georges-Louis Bouchez se montre très sceptique. D’autant plus que les réunions n’ont pas l’air de s’enchaîner, du moins celles auxquelles son parti est convié. S’il a rencontré Koen Geens deux fois depuis vendredi dernier, rien de très concret ne semble toutefois sur la table. “Depuis le début de sa mission, je l’ai rencontré deux fois, une fois en tant qu’ex-informateur, une autre en tant que président du MR, mais sans note, sans information. Sinon, il n’y aucune réunion prévue à l’heure actuelle (NDLR: l’interview a été réalisée jeudi midi)”, nous apprend le libéral francophone.
“Je ne sais pas ce qu’ils font, en sachant qu’il y a un rapport lundi. Je n’ai pas d’information particulière, ni d’invitation à cette heure-ci. Je pense qu’il ne se passe pas tant de choses qu’on imagine. Un moment donné, numériquement, c’est impossible d’avancer sans la famille libérale. On reprochait à une époque que le travail allait trop vite ou trop lentement... Tout ce que je peux dire, c’est qu’à l’heure où nous parlons, je n’ai pas eu le moindre élément de négociation. Ni note, ni document pour l’instant, mais peut-être que Koen Geens prépare une stratégie…”, poursuit-il, déplorant que chacun continue de camper sur ses positions.
La Belgique vivra après Koen Geens
“La Belgique a vécu 150 ans sans Koen Geens”
Se dirige-t-on tout droit vers des élections anticipées? Pas forcément, selon le président du MR. “Il y a d’autres alternatives qu’on peut envisager, mais pas dans ce schéma de négociation”, nous confie-t-il, sans vouloir en dire davantage pour l’instant. “Koen Geens est quelqu’un de qualité mais ce n’est pas non plus l’alpha et l’oméga de l’Etat belge. Un moment donné, la Belgique vivra après Koen Geens. On a vécu 150 ans sans Koen Geens, donc je crois qu’on pourra vivre après Koen Geens”, conclut-il.
Bref, la fumée blanche au-dessus de la rue de la Loi, ce n’est pas pour tout de suite…
ENTRETIEN
Que s’est-il passé au juste entre la prolongation de votre mission et l’arrivée soudaine de Koen Geens ?
Dès la dernière prolongation, il était prévu de ne pas attendre le 4 février avant de mettre un terme à la mission parce que les trois fois précédentes, à chaque fois qu’il y avait une date ultime, il y avait tout le temps un évènement qui venait contrarier le fait de pouvoir sortir avec une solution. Le but était de rester maître du calendrier. L’idée de sortir le vendredi s’est aussi vite imposée. Dès le mercredi on l’a évoqué. Jeudi, on a fixé. Il y avait alors trois scénarios sur la table: Magnette-De Wever en duo, De Wever seul et puis Geens. Avec le refus de Magnette de mener une mission avec De Wever, le choix s’est porté sur Geens. Il n’y avait rien d’imprévu.
Selon vous, le CD&V serait prêt à lâcher la N-VA pour entrer dans une Vivaldi, regroupant écologistes, socialistes et libéraux?
Je n’ai pas à m’exprimer à la place du CD&V. Quand je m’en tiens aux déclarations de Geens , j’ai cru comprendre qu’il devait travailler sérieusement la piste PS-NVA.
Si le CD&V reste “scotché” à la N-VA, les élections seront-elles inéluctables?
Non, pas forcément, il y a d’autres alternatives.
Lesquelles ?
Vous me laisserez apprécier le moment auquel il faut donner ces possibilités. Aujourd’hui, on n’est pas dans un blocage pour des questions de fond mais de symbole. Ecolo considère que la NVA, c’est l’extrême-droite, ou quelque chose qui s’y assimile. On est dans le symbole. Le PS considère que la N-VA est le diable et qu’on ne peut pas gouverner avec elle. Le CD&V considère que monter dans un gouvernement sans la N-VA, c’est être un mauvais Flamand. On peut discuter éternellement, ça ne changera rien. Soit l’un se dit que l’intérêt du pays est supérieur au symbole, soit c’est le blocage. Je pense qu’à un moment donné, il faudrait que chacun accepte de regarder la réalité en face. On peut prendre le problème dans tous les sens, si ni le PS ni les écologistes ni le CD&V ne bougent, le modèle est bloqué.
La Vivaldi a-t-elle votre préférence?
Ce n’est pas une question de préférence. Il y a deux options sur la table. Ce qui importe pour nous, c’est le projet, le programme. Pour le reste, on essaie d’être le plus réaliste possible, on voit ce que le PS et la N-VA disent l’un de l’autre, particulièrement le PS à l’égard de la NVA. A partir de là, on n’a pas une faveur. On dit juste que le PS ne peut pas se plaindre qu’il n’y a pas gouvernement s’il bloque, les écologistes aussi parce qu’ils ont mis un veto à l’égard de la N-VA et par ailleurs le CD&V s’il décide de se lier à la N-VA. Encore une fois, ce n’est pas à moi de porter un jugement sur la position des autres partis. C’est leur droit.
Monter dans un gouvernement sans l’Open VLD, est-ce que c’est une option?
Je l’ai clairement dit, nous sommes une famille et on restera unis. Au même titre que les socialistes et les écolos l’ont dit. Je ne vois pas pourquoi uniquement les libéraux devraient renoncer à ce principe. Les socialistes l’ont dit, les écolos l’ont dit et ça ne dérange personne. S’il y en a pour 5, il y en a pour 6. La volonté, c’est juste de vouloir se venger de l’Open VLD. Je ne vais pas participer à une vengeance.
Un scénario qui circule, c’est celui sans le PS et sans Ecolo mais avec le cdH, le sp.a et la N-VA. Est-ce que le sp.a serait prêt à se “déscotcher” du parti socialiste?
Cette décision appartient au sp.a. Je lis encore quelques scénarios de coalition à gauche à droite. À l’heure où nous parlons, je vois deux scénarios sérieux, Andorre (avec la N-VA) et Vivaldi (sans les nationalistes). Le reste, c’est une série d’éléments qui viennent et qui peuvent peut-être prendre de la crédibilité si une crise devait s’enfoncer. Objectivement, faire des majorités à 77, ça reste fort court. Il faudrait essayer des majorités significatives. Pour l’instant, il y a deux axes sérieux. Je ne dis pas qu’ils ne pourraient jamais, au grand jamais, voir le jour mais il faudrait vraiment se trouver dans des circonstances politiques à ce point extrêmes que ça le justifie.
Serait-il crédible pour le MR de rentrer dans un gouvernement “plus à gauche” alors que vous avez mené une politique inverse avec la suédoise?
En tout cas, on ne rentrera pas dans un accord de gouvernement de centre-gauche. Aujourd’hui, le seul point d’équilibre, c’est d’accepter un accord de gouvernement qui est au centre. Nous avons conscience que la suédoise n’est plus possible numériquement mais la gauche doit avoir conscience qu’il n’y a pas de majorité de gauche. Si vous reprenez l’ancienne suédoise, nous sommes à 63 parlementaires en sachant qu’il en faut 76 pour avoir la majorité. La gauche dit qu’elle a gagné les élections. Elle n’a pas gagné du tout en réalité puisque les écologistes et les socialistes du Nord et du Sud ensemble ne représentent que 49 sièges. Ça veut dire que la réalité ne peut être qu’au centre.
S’il y a un procès qu’on ne peut pas me faire, c’est de ne pas comprendre la Flandre
Revenons brièvement sur vos propos unitaristes dans le magazine Wilfried. Vous avez expliqué par la suite que vous aviez simplement exprimé une position sentimentale. Est-ce que vous comprenez, qu’aux yeux de beaucoup de Flamands, ça devient très paradoxal de se dire attaché à la Belgique mais de méconnaître tout ou presque de ce qui passe en Flandre, de ne pas parler un mot de néerlandais? Cette réflexion ne s’adresse pas à vous spécifiquement bien évidemment...
Je n’ai pas à me préoccuper de ce que les autres pensent quand je fais part d’une position sentimentale. Aujourd’hui, la N-VA est le premier parti de Flandre mais pourtant 60% des Flamands ne veulent pas la séparation du pays. Il faut accepter ça. Les Flamands veulent, comme les Francophones, un Etat plus efficace. Et donc, les citoyens flamands sont prêts à refédéraliser des compétences: l’énergie, la mobilité, le commerce extérieur. Les gens veulent des compétences bien gérées. Ils se moquent du reste. Ce qu’ils ne veulent pas, c’est la gestion socialiste francophone. Si on leur démontre que les dépenses publiques ont augmenté beaucoup plus fortement que notre croissance et qu’ils se sont appauvris, ils se diront qu’il y aura un intérêt. S’il y a un procès qu’on ne peut pas me faire, c’est de ne pas comprendre la Flandre. Franchement, s’il y en a bien quelqu’un qui est tout le temps en train de regarder les réalités flamandes, qui est beaucoup plus connecté aux partis flamands que le PS, qui lors de sa mission a ramené le CD&V à la table, qui a travaillé sérieusement avec la N-VA et qui en plus, philosophiquement, est plus proche de la majorité flamande, c’est moi. (…) En communautarisant toutes les matières relatives aux personnes, on a eu tendance à évoquer deux opinions publiques mais nous avons encore des éléments de ciment, qui à mes yeux, sont plus forts.
Lesquels?
Le drapeau. Les Diables Rouges. Ça peut paraitre ridicule, mais quand l’équipe nationale gagne, les Flamands et Francophones sont rassemblés. Les artistes qui évoluent à l’international demeurent avec une identité belge...
Une nation par définition n’existe pas, ça s’entretient
Croyez-vous vraiment que ces symboles vont sauver la Belgique?
On construit une nation avec des symboles, petits ou grands. L’esprit belge, notre autodérision, l’accent bruxellois que l’on entend qu’ici, le Manneken Pis, l’Atomium. Ces symboles font la fierté d’appartenance. Je suis d’accord, on ne sauvera pas la Belgique avec les Diables. Mais, quand des Belges se retrouvent à l’étranger, ils sont identifiés par les autres comme des Belges. Eux-mêmes se définissent comme tels. Quels sont les points dont on va parler? Les Diables, la monarchie, le chocolat. Il faut plus pour un pays, c’est vrai. Mais si on est au moins d’accord sur ce référentiel symbolique, on peut se lancer dans la refédéralisation de compétences, recréer un projet commun. Ceux qui ont failli, ce sont les politiques. Parce qu’ils ont entretenu ce qui nous divise, pas ce qui nous unit. Une nation par définition n’existe pas, ça s’entretient.
Charles Michel n’a pas eu dans le monde médiatique francophone la place qu’il méritait
“J’ai compris très tôt que des journalistes et des pseudo-experts, surtout du côté francophone, étaient des anciens adorateurs du PS qui haïssent désormais la N-VA. La bataille contre ce microcosme bien-pensant n’est pas simple” : savez-vous qui est l’auteur de cette citation?
J’aurais pu le dire en tout cas (rires). Bart De Wever?
Non, Charles Michel. Vous partagez ces propos?
À 2.000 %. En parlant de Charles Michel, je sais ce que je lui dois et le lien qu’on a est extrêmement fort. Il y a une très grande injustice, c’est que Charles Michel n’a pas eu dans le monde médiatique francophone la place qu’il méritait, l’estime qu’il mérite. Regardez le bilan de ce gouvernement, ce qui a été fait, son parcours exceptionnel. Il est désormais président du conseil européen, quoi. Pour un joueur de foot, c’est comme gagner la Ligue des champions. Faire mieux que son père quand celui-ci a déjà eu un parcours exceptionnel, c’est une performance incroyable.
Vous avez été la cible de critiques, parfois virulentes, venues de Flandre aussi. On vous a traité de “projectile incontrôlable” et “d’adolescent”. Est-ce que ces attaques personnelles vous ont touché?
Certains articles étaient très positifs aussi, n’exagérons rien. Est-ce que ça me touche? Fatalement, on reste des êtres humains, surtout que c’est injuste. En fait, ce n’est pas ce que le journaliste écrit qui compte, c’est pourquoi il l’écrit. Dans ce cas-ci, il l’écrit parce qu’il est alimenté par du “off” (ndlr. discussions informelles), en l’occurrence du mauvais “off”. Parce que pendant notre mission, certains n’ont pas joué un rôle clair dans les partis. Il était évident que quand ils n’étaient pas contents, ils essayaient de vous savonner la planche avec du mauvais “off”. Ça s’est manifesté. Je suis bien conscient de qui ça vient et je sais pourquoi cela a été fait.
De qui cela provient-il?
Ça vient de différentes personnes qui ont pignon sur rue dans différents partis parce que ça ne les arrangeait pas qu’on avance. Certains ont joué un double jeu. J’ai démasqué ce double jeu et je les ai mis devant leurs responsabilités. Je sais très bien de qui ça vient et je ne suis pas rancunier. Je ferai passer l’intérêt du pays avant le mien.
Vous visez le PS?
ll n’y a pas eu qu’eux.
La N-VA?
Il n’y a pas qu’eux.
Autant je suis le partenaire de la N-VA sur le socio-économique, autant je serai le rempart contre la N-VA sur le communautaire
On dit que vos relations avec la N-VA ne sont pas au beau fixe pour l’instant. Est-ce vrai?
Il y a eu mes propos dans Wilfried qui n’ont pas plu mais mes relations avec Bart De Wever sont très bonnes. Autant je suis le partenaire de la N-VA sur le socio-économique, autant je serai le rempart contre la N-VA sur le communautaire, le délitement du pays. De Wever le sait. Lui et moi sommes d’accord pour dire que la priorité, c’est le socio-économique. Ça va bien à ce niveau-là.
Il parait que le courant ne passe pas bien avec Conner Rousseau, le nouveau président du sp.a?
On essaie d’établir une relation avec Conner mais c’est vrai que ce n’est pas facile, je ne vais pas le cacher. Je suis un peu circonspect sur l’attitude du sp.a, qui ne dit pas la même chose du côté flamand et francophone. En Flandre, il dit qu’il a envie de travailler avec la N-VA. Du côté francophone, il laisse penser qu’il veut une Vivaldi. Je n’aime pas ce double discours. J’attends du sp.a qu’il clarifie sa ligne. Entre Freya Van den Bossche, Johan Vande Lanotte et Bruno Tobback, j’entends des expressions différentes.
Sur Twitter, vous n’hésitez pas à répondre à des journalistes, des chroniqueurs ou internautes qui vous interpellent. Est-ce vous avez parfois l’impression qu’on essaie par ce moyen de vous déstabiliser ou de vous provoquer?
Bien sûr que c’est de la provoc. Je pense être solide mentalement pour ne pas tomber dans cette provocation. (…) Si vous m’interpellez, vous aurez une réponse. Parfois, des gens m’interpellent en rue et me crient quelque chose. Je peux vous dire que je vais traverser la rue pour leur répondre et entamer la discussion. Je ne fais pas partie de ceux qui se cachent. Ce n’est pas mon style.
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