Georges-Louis Bouchez président de Sparkoh! (ex-PASS) et sénateur: la législation wallonne le lui interdit

Après avoir présenté mardi Adrien Dolimont pour remplacer le démissionnaire Jean-Luc Crucke au gouvernement wallon (et les remous liés à la non-nomination de sa compagne Lucie Demaret à l’échevinat d’Ham-sur-Heure), Georges-Louis Bouchez est au centre ce jeudi de révélations plutôt embarrassantes de la part de nos confrères du Vif.

Selon l’hebdomadaire, le libéral, sénateur coopté depuis 2019, ne peut cumuler son siège à la chambre haute du parlement belge avec son mandat de président du conseil d’administration de Sparkoh!, l’ancien Parc d’Aventures Scientifiques de Frameries (PASS). Une fonction, précisons-le, sans rémunération, que Georges-Louis Bouchez avait obtenue par décision du gouvernement wallon (et validée par le Parlement wallon) en juin 2018. Comme le mentionne la législation wallonne, le mandat d’administrateur public - la Région wallonne est l’actionnaire majoritaire de Sparkoh! - est incompatible avec celui de sénateur, député fédéral, régional, communautaire ou encore européen. 

Interrogé à ce sujet, M. Bouchez dit attendre une notification officielle avant de se positionner et réfute toute bourde de sa part. Ni le Sénat, ni la Cour de comptes, ni le parlement ou le gouvernement wallon n’ont fait état d’un problème, argumente-t-il. Sauf que, comme le souligne Le Vif, sur le site internet du Sénat, on peut lire que c’est aux élus de “vérifier leur situation et, le cas échéant, de renoncer à un ou plusieurs mandats”.

Le Vif rappelle enfin que M. Bouchez avait par ailleurs promis lors de la campagne pour la présidence du MR qu’il quitterait le Sénat s’il était élu à la tête de son parti.

Adrien Dolimont est-il de taille pour être ministre? “J’ai été étonnée”

58.000 euros d’indemnités pour le départ provisoire du suppléant de Jean-Luc Crucke