Gilkinet le confirme: Jambon a réclamé le dernier Codeco pour couvrir Bart De Wever

Selon nos confrères de RTL, le ministre-président flamand aurait avoué à ses collègues en début de réunion qu’il espérait bien que les grands événements soient annulés, ce que semble confirmer le ministre fédéral de la Mobilité.

Se disant “très en colère”, l’écologiste juge l’attitude de la N-VA “totalement irresponsable”. “Ce sont eux qui ont empêché à certains moments de prendre les mesures nécessaires, notamment lorsqu’il y avait plus de vaccinés en Flandre, alors ils freinaient. Ici, leur attitude a conditionné tout le Codeco, cela nous a conduits à agir d’une façon qui n’est pas optimale” (notamment sur la fermeture des écoles), appuie-t-il.

“C’est une forme de sabotage”, lance le ministre, qui refuse néanmoins de mettre en cause le Premier ministre. Selon lui, Alexander De Croo  “mouille sa chemise” pour “tenir le pot droit. Quand une Région demande une réunion rapide, c’est très difficile de le refuser, c’est une forme de loyauté communautaire”, fait-il également valoir.

Plus globalement, l’écologiste s’attaque à la “manière de travailler” du fédéral, un refrain déjà entamé la semaine dernière par le PS. “Je lance un signal d’alarme sur la manière de travailler, de prendre les décisions vis-à-vis du personnel de la santé, des écoles, de la culture, de la société en général”, indique-t-il dans son entretien avec le quotidien. 

“Je pense que si c’est vrai - et on doit creuser pour connaître la véracité de la situation - on est là face à une situation politique intolérable et qui doit donner lieu à des interrogations (des députés flamands) auprès du ministre-président, a réagi le président du MR Georges-Louis Bouchez sur Bel RTL ce lundi matin. “On n’organise pas un Comité de concertation juste pour sauver la soirée, la fête d’un ami. Avec les déclarations qui ont été faites, faut bien se rendre compte de la panique que ça a suscité chez les restaurateurs et chez toute une série d’acteurs de certains secteurs.”

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“J’espère que derrière tout ça, il n’y a pas des questions d’indemnisation, parce qu’on pourrait considérer que ça a des impacts différents sur le plan juridique en ce qui concerne l’indemnisation. Donc j’espère que rien de tout ça n’existe. Je ne porte aucune accusation, mais je vois la rumeur un peu partout. Il est logique, en démocratie, de faire dans la transparence: des parlementaires devront certainement interroger les ministres concernés”, a-t-il martelé.

Vendredi, dans la foulée du Codeco, la VRT avait déjà demandé au principal intéressé, Bart De Wever, pourquoi il n’avait pas pris lui-même la décision d’annuler la fête de Saint-Nicolas au Sportpaleis en tant que bourgmestre d’Anvers. 

“Je trouve cela un très drôle de plaidoyer. J’ai entendu le président de l’Open Vld (Egbert Lachaert, NDLR) plaider pour cela. Si vous voulez des mesures fermes et cohérentes, il ne faut pas organiser le concours du ‘bourgmestre le plus sévère’, parce que sinon elles deviennent très vite illisibles et incompréhensibles. Par ailleurs, celui qui prend ces mesures paie aussi la facture. Si l’objectif, c’est que j’indemnise tous les organisateurs, alors ça devient très compliqué. Depuis le premier jour, j’ai toujours été contre une surenchère de mesures locales. Que ces décisions soient prises au niveau où elles doivent être prises et que des compensations financières soient liées, c’est ainsi qu’il faut procéder, et pas autrement”, avait répondu le bourgmestre d’Anvers.

“Le comité de consternation”, “foire à la confusion”, “le fil est rompu”: les critiques pleuvent sur le dernier Codeco