Grève spontanée de chauffeurs TEC à Charleroi: “Irresponsable”
Mise à jourLa direction du TEC a qualifié le blocage de deux dépôts à Charleroi vendredi par le syndicat libéral CGSLB d’acte “irresponsable”, expliquant que cela “empêchait le personnel médical de se rendre dans les hôpitaux et que cela mettait potentiellement en danger de mort des patients atteints de Covid-19", a-t-elle fait savoir à l’agence Belga.
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Un mouvement de grève spontané a été lancé vendredi matin au sein des dépôts Genson et Jumet du TEC Charleroi à la suite d’une initiative du syndicat libéral CGSLB, a confirmé vendredi matin Véronique Benoit, porte-parole du TEC Charleroi. Plusieurs véhicules stationnés devant les dépôts empêchent la sortie des bus.
“Trois hôpitaux de Charleroi ne sont plus desservis par les transports du TEC en raison de ce blocage. C’est inacceptable, incivique et c’est un manque de solidarité”, a pointé Stéphane Thiéry, porte-parole du TEC au nom de la direction. “Nous leur demandons de débloquer les dépôts et de laisser sortir les bus”, a-t-il ajouté alors qu’à 11h, les dépôts étaient toujours bloqués par les véhicules personnels des grévistes.
La direction a tenu également à remercier la “très grande majorité” de ses travailleurs, sur le pont depuis le début du confinement et qui “font preuve de courage et qui oeuvrent pour garantir le service du TEC, notamment pour les lignes vers les hôpitaux”.
Seuls les bus des dépôts d’Anderlues et de Nalinnes circulent normalement. Selon le TEC Charleroi, la situation semble tendue. “Plusieurs chauffeurs souhaitent quand même travailler mais ils en sont empêchés.”
Le secrétaire général du syndicat socialiste CGSP à Charleroi, Serge Delchambre, a fait savoir qu’il se distanciait du mouvement. “Je ne cautionne ni approuve ce mouvement”, a-t-il fait savoir vendredi matin.
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