L'inflation explose, les prix aussi... mais pas tous: pourquoi certains produits sont désormais moins chers

Encore raté. Le Bureau du Plan misait sur une baisse de l’inflation en juin, ce n’est pas le cas. Au contraire. Avec 9,65%, elle monte même à un niveau plus atteint depuis 1982. Les produits de première nécessité et de l’énergie continuent de s’envoler. À titre d’exemple, les huiles, le poisson, les produits laitiers, le pain et les céréales sont à présent 10 à 20 % plus chers que l’année dernière. 

En revanche, c’est le bon moment pour acheter une télévision (-13% par rapport à juin 2021) ou parfaire sa garde-robe avec de nouvelles pièces (- 4 à 5%). “Ce sont des marchés complètement différents qui sont influencés de manière différente”, commente Tom Simonts, économiste chez KBC, à nos confrères de Het Nieuwsblad. Les raisons? La loi de l’offre et de la demande et nos habitudes de consommation durant la pandémie. 

Pendant la crise sanitaire, moins de dépenses ont logiquement été consacrées aux voyages, aux restaurants, etc. En revanche, les achats  “durables” comme des ordinateurs ou des objets de décoration ont, eux, augmenté. Les magasins se sont attelés à prévoir des stocks suffisants et doivent désormais se séparer des produits excédentaires. La demande pour ces produits est actuellement moins importante puisque que les autres secteurs de loisirs ont repris leurs activités. Les magasins de vêtements souffrent également de la généralisation du télétravail. 

Conséquence? Des bonnes affaires en vue pour les soldes qui débutent ce vendredi 1er juillet. 

Fini les fausses promotions durant les soldes 

L’inflation à son plus haut niveau depuis 1982: elle frôle les 10%