L'insécurité à Bruxelles divise les politiques
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Les syndicats policiers ont une nouvelle fois dénoncé dimanche, lors des débats télévisés dominicaux, le manque de moyens et de personnel dans une grande ville comme Bruxelles, où l'insécurité semble s'accroître, avec un recours plus fréquent aux armes de guerre par les malfrats.
"Ce n'est pas que les policiers ont peu. Mais ils ne peuvent le faire (intervenir efficacement), faute d'équipements et d'effectifs", a lancé le secrétaire général du syndicat autonome Sypol, Eddy Lebon, lors de l'émission Mise au Point de la RTBF en dénonçant l'existence de "zones de non droit" dans l'agglomération bruxelloise.
Les politiques sont apparus plus divisés, certains dénonçant une "situation explosive" (comme le sénateur MR Alain Destexhe lors de Controverse sur RTL-TVI) ou le fait que des personnes arrêtées soient remises rapidement en liberté (le bourgmestre MR d'Anderlecht, Gaëtan Van Goidsenhoven).
"Ce qui est le plus préoccupant, c'est l'usage (accru) des armes", a admis le bourgmestre de Molenbeek, Philippe Moureaux (PS), soulignant toutefois que la criminalité avait "globalement diminué à Bruxelles" au cours des dernières années et - en réponse à des critiques venues de Flandre - que la situation était identique dans les autres grandes villes du pays.
M. Moureaux a, tout comme d'autres intervenants, jugé que les instruments légaux existaient pour lutter contre la criminalité. Il faut "appliquer les lois, plutôt que des nouvelles lois". Les syndicats policiers ont aussi demandé une accélération des procédures judiciaires. Selon M. Lebon, un comité de négociations doit se tenir mercredi avec les représentants du gouvernement.
Trois partis pour un rôle plus important pour la Région
L'Open Vld, le sp.a et le MR ont plaidé dimanche pour un rôle plus important pour la Région bruxelloise, au détriment des autorités locales. Mais le fait que les bourgmestres et échevins bruxellois soient également souvent parlementaires régionaux, combiné à la différence dans les rapports de force du côté flamand, complique toute évolution en ce sens, ont-ils souligné lors de l'émission De Zevende Dag de la VRT-télévision.
Le débat entre responsables politiques, où le PS a brillé par son absence, a révélé une certaine unanimité sur l'insécurité à Bruxelles. Tant le député François-Xavier de Donnea (MR) que le ministre flamand Pascal Smet (sp.a) et le chef de groupe Open Vld au parlement flamand, Sven Gatz, ont refusé de qualifier les incidents récents de "faits divers". M. de Donnea s'est même inquiété d'une possible dérive vers une situation comparable aux banlieues parisiennes.
Tous trois ont convenu que la Région bruxelloise devait obtenir davantage de pouvoirs, en particulier sur le plan de la sécurité.
Mais la perspective d'une zone unique de police pour remplacer les six actuelles n'est apparue que comme un projet lointain. Les différentes zones restent importantes pour les "tâches de proximité" de la police, a souligné M. de Donnea. (belga)
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