L’organisateur de la lockdown partouze: “On tente de m’intimider”

“Des politiciens polonais et hongrois, qui ont assisté à mes fêtes, m’appellent”, explique Manzheley. “Ils veulent que je me taise et que je ne dise plus rien à la presse. Je pense que quelqu’un diffuse de fausses informations pour me faire peur”. D’après nos sources, Manzheley n’est pas recherché en Belgique et il n’y a pas non plus de mandat d’arrêt européen contre le Polonais.

Entre-temps, il a déposé une plainte contre la police, après avoir annoncé qu’il le ferait. Dans le document qu’il a montré à notre rédaction, il se plaint de l’agression subie : “Des agents ont commencé à se battre dans ma maison avec mes invités nus! De plus, les policiers ont fait des remarques homophobes inappropriées”, indique Manzheley, qui pense que le raid de police est contraire à la loi. Il espère qu’il y aura une enquête. Selon nos confrères de la Dernière Heure, l’intervention policière aurait été filmée. Une équipe de production flamande suivait la police bruxelloise cette nuit-là.

David Manzheley confirme enfin l’authenticité d’un autre document, dont nos rédacteurs se sont emparés. Une invitation avec des règles destinées aux invités d’une fête sexuelle qui a eu lieu en 2019.  On peut notamment y lire: “Pas d’invitations inappropriées via Grindr sans mon avis. Aiguilles et injections de drogue non permises. Vous devez quitter la fête si vous montrez un comportement inapproprié dû à l’usage de drogues. Overdose = banni”.