La moitié des secouristes ont été victimes de violence physique l'an dernier
Trois quarts des pompiers, ambulanciers et urgentistes ont été insultés et la moitié d'entre eux a été victime d'agression physique l'année passée. Beaucoup de ces actes de violence n'ont toutefois pas de conséquences pour leurs auteurs, car ils ne sont pas dénoncés. Ainsi, seuls 29% des secouristes signalent les faits les plus graves à leur hiérarchie et dans 1 cas sur 6 (16%) seulement, ils sont signalés à la police, selon les résultats d'une enquête de l'Institut Vias publiés mercredi.
Afin de mieux comprendre le problème de la violence et de l'agressivité à l'encontre des services de secours, 836 personnes travaillant comme pompiers, ambulanciers ou au service des urgences ont été interrogées par le biais d'un questionnaire en ligne, explique l'Institut.
Il en ressort ainsi que l'agression verbale est la forme de violence et d'agressivité la plus courante, selon les répondants dont 83% ont indiqué qu'on leur avait crié dessus au cours des 12 derniers mois. Cet acte d'agressivité est également considéré comme l'un des faits les plus marquants, selon les secouristes interrogés dont près de trois quarts (74%) ont été insultés au cours des 12 derniers mois. Quinze pour cent d'entre eux se font même insulter chaque semaine, selon l'enquête.
Intimidation sexuelle
A côté des paroles, il y a les actes. L'enquête a ainsi démontré qu'une personne sur six (16%) avait également été victime d’intimidation sexuelle et avait par exemple fait l'objet de commentaires à caractère sexuel. Dix pour cent ont même été victimes d'attouchements.
La moitié des répondants (50%) a par ailleurs déclaré avoir subi une agression physique au moins une fois ou plus au cours des 12 derniers mois tandis que 8% en ont souffert mensuellement.
Le patient est souvent lui-même l’auteur
Concernant les auteurs des faits d'agression, le patient lui-même en était l'auteur dans 6 cas sur 10 (60%). Dans 17% des cas, il s'agissait d'une personne de l'entourage et dans 15% des cas, d'une personne présente sur place. Dans 6% des cas, c'est un collègue qui s'est montré agressif.
A la question de savoir pourquoi les victimes n'ont pas porté plainte, 20% estiment que l'affaire n'est pas grave, 19% qu'il y a eu peu ou pas de dégâts, 7% expliquent que l'auteur ne sera de toute façon pas arrêté ou sanctionné. Quinze pour cent estiment, enfin, que "cela fait partie du boulot".
Vias veut ouvrir le débat
Par ailleurs, près d'un quart des répondants (24%) a déjà envisagé de changer de travail en raison des actes d'agression dont ils ont été victimes, lesquels entraînent également du stress. Un tiers (35%) des secouristes dort ainsi mal en raison des faits dont ils ont été victimes et 7 % sont stressés au quotidien à cause du climat d'agressivité et de violence au travail. Un stress qui est également source d'incapacité de travail ou d'absentéisme, souligne l'enquête.
Vias estime donc "indispensable" d'ouvrir le débat sur la violence et l'agressivité. L'Institut plaide également pour l'organisation d'une formation spécifique pour apprendre à gérer les situations de stress susceptibles de se muer en violence. Vias défend, enfin, l'idée que "si des faits sont rapportés à la police, il convient qu'ils soient pris au sérieux et que les auteurs soient sanctionnés en conséquence.”
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