La prépension des profs liée à l'ancienneté et la pénibilité

Les partis de la majorité au gouvernement de la Communauté française se sont mis d'accord pour reporter l'âge de la disponibilité précédant la pension de retraite (DPPR) à 58 ans, rapportent jeudi Le Soir et La Libre Belgique. Les enseignants, qui voient dans les DPPR une manière d'alléger la pénibilité du métier, exigeront en compensation la DPPR partielle à 55 ans et des revalorisations salariales.
 
Un comité ministériel restreint s'est réuni mercredi et les discussions avec les syndicats, qui étaient au point mort, devraient être rouvertes la semaine prochaine.
 
Un an de passé, un mois dans le pot
Quant au temps maximal que chaque enseignant pourra passer en DPPR partielle, il sera fixé par un "pot". L'enseignant disposera d'un mois par année d'ancienneté. Ainsi, s'il a une carrière de 29 ans, l'agent arrivé à l'âge de 55 ans se sera constitué à ce stade un "pot" de 29 mois, explique Le Soir.
 
S'il veut ralentir le rythme, il pourra se mettre en DPPR partielle, mais sans pouvoir décrocher plus de 29 mois au total entre le moment de son départ et l'âge de la pension fixé à 60 ans.
 
Elèves pénibles?
Selon les deux quotidiens, il pourrait aussi être question d'intégrer dans le calcul un indice de pénibilité basé, par exemple, sur les années passées dans les écoles à discrimination positive. La Libre entrevoit également un effort salarial plus élevé que prévu.
 
Le régime actuel est garanti jusqu'au 31 décembre prochain. Viendra ensuite une période transitoire avant l'entrée en vigueur du nouveau système, à partir du 1er janvier 2012. (belga)