Cinq femmes, nées au Congo entre 1946 et 1950, avaient déposé plainte contre l'État belge pour crime contre l'humanité (ici devant le tribunal civil en octobre 2021).
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Cinq femmes, nées au Congo entre 1946 et 1950, avaient déposé plainte contre l'État belge pour crime contre l'humanité (ici devant le tribunal civil en octobre 2021). © BELGA

La ségrégation des enfants métis au Congo belge n'est pas un crime contre l'humanité, selon la justice

Le tribunal civil de Bruxelles a estimé, dans un jugement rendu mercredi, que la ségrégation des enfants métis au Congo n'était pas incriminée en tant que crime contre l'humanité durant la période où la Belgique avait la tutelle de ce pays d'Afrique. Il a également établi, qu'en tout état de cause, l'affaire, visant une faute de l'État belge déduite d'une violation des droits fondamentaux, est prescrite. Il a ainsi déclaré non fondée l'action de cinq femmes qui ont été victimes de ce système mis en place par des autorités belges au Congo.

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    “L'État belge n'a pas eu le courage d'aller jusqu'au bout, de nommer le crime, car sa responsabilité encourait des dommages et intérêts”, a plaidé Me Michèle Hirsch, l'un des conseils de cinq femmes qui ont porté plainte contre la Belgique pour crime contre l'humanité au sujet de la ségrégation des enfants métis au Congo, jeudi matin, devant le tribunal civil de Bruxelles.
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