La SNCB prévoit une hausse des tarifs, moins de trains et la fermeture de guichets
L'opposition a tiré à boulets rouges contre les éléments du projet de contrat de gestion de la SNCB qui ont fait l'objet de fuites jeudi matin dans le quotidien De Morgen. Le texte prévoit une nouvelle augmentation des tarifs, une offre de trains revue à la baisse et la fermeture de guichets et gares supplémentaires. La N-VA s'est également exprimée contre la hausse des tarifs.
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La SNCB prévoit une hausse durant les quatre prochaines années des billets et abonnements et une variation des prix en fonction des horaires, de la classe et du moment d'achat. Point positif, le billet pourrait être remboursé partiellement à partir d'une demi-heure de retard. Le futur contrat de gestion invite la société de chemin de fer à ne plus garantir un service de 7 heures à 21 heures que sur les lignes les plus importantes.
La ministre de la Mobilité Jacqueline Galant indique au Morgen que rien n'a encore été décidé à ce jour. "La vision de la mobilité du gouvernement nous ramène trente ans en arrière", a dénoncé jeudi dans un communiqué le député Marcel Cheron (Ecolo) qui épingle notamment la proposition d'un "service de troisième classe encore plus cher". Le député écologiste rappelle la proposition de contrat de gestion alternatif soumise par son groupe politique. Les Verts invitent à investir dans les transports en commun et revoir la fiscalité des voitures de société.
Perte d'attractivité
La cheffe de groupe cdH Catherine Fonck a demandé au gouvernement de s'opposer clairement au projet de contrat de gestion connu. Les tarifs fluctuants risquent d'augmenter le coût du travail, singulièrement pour les emplois à horaire flexible peu qualifiés, a-t-elle indiqué. L'instauration d'une plus grande liberté tarifaire sur une série de produits risque en outre de rendre le chemin de fer moins attractif que la voiture, notamment pour les familles, a-t-elle ajouté. Le sp.a et Groen ont également vitupéré contre le projet à l'étude.
Au sein de la majorité, la N-VA a elle réagi contre la proposition d'augmenter les tarifs. "Il n'y a pas encore d'accord politique" sur ce texte, a clarifié la députée nationaliste Inez De Coninck. "Nous ne sommes absolument pas d'accord avec les augmentations de prix, une évolution à la hausse du prix des billets de 4% au-delà de l'inflation. Un pour cent d'augmentation, cela passe mais quatre pour cent c'est extrêmement élevé. Certainement à l'aune de la dotation particulièrement élevée dans notre pays et du service un peu moins bon que dans les pays voisins", a-t-elle expliqué.
En revanche la N-VA dit se retrouver dans la volonté de la SNCB de simplifier et flexibiliser ses tarifs, une manière pour la société de chemin de fer de s'octroyer une plus grand amplitude commerciale. "Mais cela doit permettre à la SNCB d'attirer plus de voyageurs et dès lors la flexibilité doit permettre à la SNCB d'offrir des tarifs réduits durant les heures creuses". La N-VA s'interroge enfin sur l'avenir des structures de la SNCB. "Qu'advient-il des filiales et de l'armée mexicaine au sommet" de l'entreprise?, se demande Inez De Coninck. La ministre de la Mobilité sera interrogée jeudi après-midi à la Chambre.
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