Le Colruyt de Chênée en grève: “Le ras-le-bol monte” au sein des travailleurs
Les travailleurs du magasin Colruyt de Chênée, se croisent les bras depuis ce lundi matin. Les employés d’un second magasin de la région liégeoise pourraient suivre le mouvement. Les demandes des travailleurs ne sont pas prises en compte, estime le SETca-Liège.
Partager par e-mail
Les travailleurs de la chaîne de magasins Colruyt ont décidé de faire grève chaque lundi dans l'une des grandes surfaces du groupe. Après Herve et Fléron la semaine passée, c'est au tour de Chênée de fermer pour 24 heures en guise de protestation face au "malaise et à l'agressivité" au sein de la population dus, selon le syndicat, aux nouvelles restrictions imposées par le gouvernement pour tenter de freiner la propagation du coronavirus.
"La situation est d'autant plus explosive que le nombre d'absents est en hausse constante, notamment à la suite d'écartements liés au Covid-19", explique Patrick Masson, premier secrétaire du SETCa Liège-Huy-Waremme. "Chaque jour, la direction nous dit qu'elle va prendre en compte les demandes des travailleuses et des travailleurs, que des choses vont être mises en place. Mais sur le terrain les gens ne constatent aucun changement et le ras-le-bol monte."
Le syndicat réclame une augmentation de quatre euros des chèques repas, une demi-heure de récupération supplémentaire par jour, l'interdiction des sacs afin de limiter les risques de contamination et l'application de la Convention collective de travail 104, qui permet au plus de 45 ans d'avoir plus de temps de récupération. Selon le syndicat socialiste, ces mesures, adoptées au printemps, ont été suspendues depuis le 30 juin.
Le lundi 26 octobre, deux magasins de la région liégeoise devraient à leur tour se mettre en grève, a averti M. Masson.
Retrouvez ici toute l’actualité de la région de Liège.
Gratis onbeperkt toegang tot Showbytes? Dat kan!
Log in of maak een account aan en mis niks meer van de sterren.Aussi dans l'actualité
-
La famille d’Ibrahima réclame la vérité sur son décès mais appelle au calme
La famille d'Ibrahima appelle au calme, condamne les débordements qui ont suivi la manifestation de mercredi après-midi devant le commissariat situé à proximité de la gare de Bruxelles-Nord et souhaite aux policiers blessés un prompt rétablissement, ont indiqué samedi matin ses avocats Alexis Deswaef et Guerric Goubau. Elle remercie les personnes qui se sont rassemblées pacifiquement et dignement pour lui rendre hommage et pour demander justice aux côtés de ses proches. La famille s'est constituée partie civile vendredi après-midi auprès de la juge d'instruction en charge de l'enquête. -
Avis aux navetteurs: des perturbations à prévoir ce vendredi sur le rail
La voie 3 à Bruxelles-Nord est inaccessible en raison de travaux urgents et inopinés à un aiguillage, a annoncé vendredi matin Infrabel. Le gestionnaire du réseau s’attend à ce que ces travaux génèrent des perturbations à l’heure de pointe sans toutefois pouvoir évaluer leur ampleur. -
Elle s’échappe après 4 jours aux mains de son ex: “Il m’a torturée sous les yeux de mon petit garçon”
Une femme de 29 ans a vécu quatre jours de pur cauchemar dans un immeuble de Lille, en province d’Anvers. La victime a été séquestrée, notamment dans la cave de son appartement, par son ex-petit-ami. Il l’y a aspergée de white spirit, l’a menacée de l’immoler et l’a violée. “J’ai aussi dû rester durant des heures debout sur un tabouret avec la tête attachée à une chaîne au plafond”, a-t-elle relaté. Après quatre jours de séquestration, elle est parvenue à s’échapper grâce à l’intervention de son nouveau petit-ami. Son fils de cinq ans a été témoin de toutes les tortures dont elle a été victime. Le récit sordide des faits, hier au tribunal, a conduit le juge à condamner E.N., leur auteur, à une peine de huit ans ferme pour torture, viols et détention arbitraire. -
Un jeune conducteur sur sept consomme souvent du gaz hilarant avant de conduire
Un jeune conducteur belge (âgé de moins de 34 ans) sur sept consomme régulièrement du gaz hilarant (ou protoxyde d’azote) avant de prendre le volant, ressort-il vendredi d’une étude menée par l’institut de sécurité routière Vias. Si la substance ne peut être détectée par le biais d’un contrôle de drogues sur les routes, elle a cependant un impact important sur les capacités de conduite et la sécurité routière, avertissent Vias et le Centre Antipoisons dans un communiqué. -
Mise à jour Les Hautes Fagnes rouvrent en mode “test”: n’y foncez pas tous en même temps
On vous l’annonçait hier, les Hautes Fagnes vont rouvrir au public ce week-end. Victimes de leur succès, les Hautes Fagnes avaient dû fermer le week-end dernier à la fois afin de respecter les normes sanitaires et de préserver l’habitat. Les prochains jours seront donc sous le signe de la vigilance.
-
mise à jour Les retards de Pfizer jugés “incompréhensibles et inacceptables”: “Nous avons été très surpris”
L'annonce vendredi par Pfizer d'une réduction de ses livraisons de vaccins à la Belgique a suscité samedi pas mal de réactions, en ce compris au sein de la task-force vaccination mise sur pied par le gouvernement. -
Interviews Deux démissions au PS de Courcelles: “Ce fut l’épreuve de trop... Émotionnellement et éthiquement”
En décembre dernier, la conseillère communale socialiste, Catherine Cassivelan, s’est éteinte à l’âge de 55 ans des suites d’une longue maladie. La disparue avait suscité une foule d’hommages sur les réseaux sociaux. Deux de ses amies proches étaient Valérie Ancia et Carine Preudhomme. Ensemble, elles formaient un trio inséparable au sein du Parti Socialiste (PS) de Courcelles. -
La vaccination du personnel hospitalier sera-t-elle compromise? “On ne connaît pas encore l'impact de la diminution du nombre de doses”
Maintenant que Pfizer a annoncé qu’il allait livrer 40% de vaccins en moins la semaine prochaine, il y a un risque que les vaccinations dans les hôpitaux - qui devaient normalement commencer la semaine prochaine - soient retardées. “Nous sommes toujours en train d’examiner l’impact de la réduction des taux de délivrance pour les vaccinations dans les hôpitaux”, a déclaré Joris Moonens de l’Agence pour les soins et la santé. La poursuite des vaccinations dans les centres d’hébergement ne sera pas affectée.