Le Conseil des femmes refuse de voir la loi IVG servir de "monnaie d'échange"
Le Conseil des femmes francophones et son équivalent néerlandophone signent jeudi, avec une trentaine d'associations, un communiqué dans lequel il fait part de ses craintes de voir la loi dépénalisant l'avortement servir de "monnaie d'échange" lors des négociations gouvernementales.
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Mercredi soir à la VRT, le président du CD&V Joachim Coens a indiqué que son parti était disposé à discuter avec les libéraux, les socialistes et les écologistes en vue de former un nouveau gouvernement fédéral. Il a toutefois averti que son parti souhaitait voir y figurer des points de son programme, citant notamment la loi IVG. Le CD&V en est un farouche opposant et le vote du texte a une nouvelle fois été reporté le 15 juillet dernier.
Cette loi prévoit notamment la réduction de délai obligatoire de réflexion qui passerait de six à deux jours. Autre élément clé du texte, le passage de la durée dans lequel l'IVG peut se pratiquer de 12 à 18 semaines. La proposition de loi est censée revenir à l'automne, après les vacances parlementaires.
À la suite de la sortie de Joachim Coens mercredi, le Conseil des femmes craint que le texte ne soit pas voté. "A l'heure où nous écrivons ces lignes, les chefs de partis sont en train de négocier l'avenir du pays avec, dans la corbeille des monnaies d'échange pour la formation d'un gouvernement, la proposition de loi IVG", relève-t-il.
"Nous ne pourrions pas admettre que les formations politiques qui - durant ces dernières années - ont soutenu leurs parlementaires qui ont discuté et voté en commission de la Justice ces améliorations indiscutables au droit et à l'accès des femmes à l'IVG, laissent tomber les femmes de notre pays. (...) Il n'est pas acceptable que, pour sortir de la crise politique, la contrepartie pour former un gouvernement soit cette loi emblématique en faveur des femmes. Une loi qui ne coûte rien en termes budgétaires, mais qui demande en revanche du courage politique pour ne pas céder au chantage”.
Les signataires du communiqué demandent enfin "aux formations politiques de résister aux pressions indignes sur cette question éthique ainsi que de faire respecter la séparation des pouvoirs : le gouvernement doit laisser le Parlement voter sans interférer dans le processus législatif.”
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