Le conseil des ministres dégage 27 millions pour des mesures en faveur de la santé mentale
Le conseil des ministres a approuvé vendredi des mesures en faveur de la santé mentale des enfants, des jeunes et des aînés à l'heure où des études sur le bien-être mental en temps de pandémie dressent un constat inquiétant, a annoncé le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke.
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Les derniers chiffres de Sciensano montrent qu'en décembre, 22 % des Belges se sentaient déprimés. Les chiffres les plus inquiétants concernent les adolescents et les jeunes adultes. Dans ces catégories, 40 % des hommes sont en proie à des sentiments dépressifs, précise un communiqué.
La première mesure vise l'organisation à court terme de séances de groupe accessibles aux étudiants. Ces séances sont organisées - encore en ligne actuellement - par les universités et les Hautes écoles et s'adresseront à tous les étudiants confrontés au stress, à la morosité ou à l'anxiété. L'initiative permet de toucher de grands groupes. Durant ces séances, un psychologue partagera des conseils pour maîtriser son stress.
Le gouvernement fait en sorte ce que ces séances soient remboursées pour les étudiants en libérant un budget d'1,5 million d'euros.
Un investissement supplémentaire sera consenti dans l'aide mobile. Des équipes se rendront au domicile des jeunes, mais pourront aussi rendre visite aux écoles ou aux centres PMS. "Avec les équipes mobiles, nous misons sur la détection précoce chez les adolescents vulnérables et les jeunes adultes qui rencontrent des problèmes psychologiques. Nous accorderons une attention particulière à la tranche d'âge des 16 - 25 ans", a expliqué le ministre.
Un montant de 3,7 millions d'euros est prévu.
Difficile d’identifier les personnes âgées souffrant de problèmes mentaux
Des équipes mobiles seront également déployées pour aider les personnes âgées. Actuellement, les mesures en faveur des personnes de plus de 65 ans qui cherchent de l'aide sont assez rares. Il s'agit de plus d'une catégorie de la population peu encline à chercher de l'aide, ce qui fait qu'il est souvent difficile d'identifier les personnes âgées souffrant de problèmes mentaux. Ces équipes mobiles interviendront en collaboration avec des acteurs locaux tels que les médecins généralistes, les CPAS et les sociétés de logement social, entre autres. "Car en plus du soutien psychologique, nous constatons qu'il existe souvent aussi un besoin social et financier", a ajouté le ministre.
Un budget de 21,7 millions d'euros est prévu pour cette mesure.
Il n'y a pas de ticket modérateur pour ces équipes mobiles. Les soins offerts seront gratuits.
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