Le contenu des sms enflammés de Laurent Louis

On vous parlait il y a quelques jours de sms "passionnés" dont faisait état la direction du Parti Populaire et qui auraient été envoyés par l'unique député du parti, Laurent Louis, à sa collègue Sophie Colignon. Ceux-ci feraient désormais l'objet d'une plainte à l'encontre de celui qui les a émis, alors que Le Soir annonce que Laurent Louis se verra sans doute exclu du parti dans la journée de vendredi, suite à un bureau politique extraordinaire.

Le quotidien révèle aussi en exclu le contenu de certains des sms qui sont l'objet du scandale. Dans ceux-ci, on peut lire des extraits de jalousie: "Sophie, je suis très surpris de te voir quitter si vite le bureau en compagnie de Jérôme. Tu sais que je n'aime pas du tout ce type et qu'il est à 100% contre moi", ou des invitations pas très professionnelles: "Demain, ça te dirait de faire un peu de shopping...???(...) Question de prendre un peu l'air pour bien aborder la semaine".

Il évoque souvent leur relation "d'amitié" et même des sentiments plus forts de son côté: "Tu as toute mon amitié et je t'aime beaucoup... peut-être même un peu trop". Et de l'appeler "Princesse" ou "petit chaperon rouge avec ton accent à la jodoignoise".

Avant de parler de sa femme en termes peu élogieux, et des tensions qu'elle crée avec sa collaboratrice du PP: "Je pense que Cathy et moi allons nous séparer. C'est devenu infernal. Tu as raison, elle est un frein à mon développement politique! (...) Depuis hier elle n'a qu'une seule idée: tu vires Sophie ou je te quitte". Quelques jours plus tard: "Sophie,  pourrions-nous nous voir demain? Suite au comportement de Cathy, je dois prendre une décision. Elle me rend fou, rien n'est jamais assez... Tu es la seule à pouvoir m'aider. J'ai confiance en toi. (...) Je suis gêné et honteux. J'aimerais en parler avec toi, j'ai besoin d'aide et de ton amitié si veux encore de la mienne... Encore toutes mes excuses".

Dans ce qui semble être des dizaines de textos, Laurent Louis justifie son comportement hargneux envers sa collaboratrice, prétextant des problèmes de couple dûs à son attirance pour elle.

Mais la discussion par sms - qui a vraisemblablement duré quelques mois - tourne au vinaigre; dans les derniers messages, le député insulte sa collègue et la traite de "pétasse arriviste". Même s'il est difficile de dégager le vrai du faux et de comprendre le fin mot de ces accusations de harcèlement, une chose est sûre: l'ambiance n'est pas à la discussion politique au sein du Parti Populaire... (7sur7Sydney)