Le “coup de grâce” pour de nombreux exploitants
S'il comprend la nécessité de nouvelles mesures drastiques pour lutter contre l'épidémie de coronavirus, le Syndicat neutre pour indépendants (SNI) "regrette profondément que l'économie, et plus particulièrement l'ensemble du secteur horeca, soit visé par une fermeture obligatoire pendant quatre semaines". Il prédit que ce 16 octobre sera "un jour historique qui va être le coup de grâce pour de nombreux exploitants".
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"Cela pénalise l'économie et les chiffres récents prouvent qu'une telle fermeture a des conséquences dramatiques", réagit ainsi Christine Mattheeuws, présidente du SNI. "Nous ne sauverons pas le pays en imposant uniquement des mesures plus strictes à l'économie. Les travailleurs indépendants sont pris en otage et en payent le prix. Nous ne pouvons l'accepter."
“Le coup de grâce”
Depuis leur réouverture après le confinement de mars-avril, les cafés ont déjà un chiffre d'affaires inférieur de plus de 40% par rapport à avant la crise, s'inquiète l'organisation. "Cette fermeture va être le coup de grâce pour de nombreux exploitants horeca, surtout quand on sait qu'un tiers n'avait pas constitué de réserves suffisantes avant le coronavirus pour pouvoir survivre à un choc sans mesures supplémentaires", prédit-elle.
“Bain de sang financier”
Le SNI craint "un bain de sang financier inédit". "L'année dernière, il y a eu un peu plus de 2.000 faillites dans l'horeca. Les experts craignent que ce chiffre ne soit désormais facilement supérieur de 40%.” Il n'a été prouvé nulle part que l'économie et l'horeca en particulier ont un impact négatif sur la propagation du coronavirus, insiste l'organisation. "L'horeca n'est pas un cluster important, les chiffres de l'Aviq (Agence wallonne pour une vie de qualité, NDLR) prouvent le contraire. Nous ne savons toujours pas avec précision où sont les foyers de contamination en Belgique: école, travail, horeca"
“C’est inacceptable”
Le syndicat demande dès lors que l'on procède d'urgence à une cartographie de ce qui contribue effectivement à la propagation (accélérée) du virus et que des mesures ciblées soient prises sur cette base. "Dans le cas contraire, on va continuer à prendre des mesures qui n'arriveront pas à leur objectif, à savoir le ralentissement de l'épidémie. Aujourd'hui, des centaines de milliers d'indépendants sont pris en otage par les mesures existantes et nouvelles, alors qu'ils se battent depuis des mois pour survivre. C'est inacceptable."
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