Le MR juge le CEB trop facile: “En secondaires, il y a rapidement des problèmes”

Pour rappel, le CEB est délivré après la 6e primaire et permet d’avoir accès à la 1e année de secondaire. “Ce que l’on constate actuellement, c’est que 90% des élèves réussissent, bon an mal an, le CEB. Mais arrivés en secondaires, rapidement, il y a des problèmes. Et à la fin de la deuxième secondaire, lors d’une épreuve importante, le CE1D, là, on est à 50% de réussite et donc 50% d’échec”, explique la libérale.

Il faut 50% pour réussir le CEB. Le MR plaide lui pour que le minimum requis soit relevé à 60, voire 70%. “Quand vous êtes à 51 %, vous n’êtes pas très loin de celui qui est à 49 % et qui est en échec”, fait-elle valoir.

Doit-on dès lors faire doubler davantage d’enfants en 6e primaire? “Ce qu’il faut, c’est s’assurer que les enfants ont acquis les savoirs de base à la sortie des primaires. Les devoirs et les évaluations tout au long de la scolarité doivent pouvoir détecter les problèmes le plus rapidement possible et accompagner les enfants. On a actuellement un enseignement où l’on n'arrive pas à détecter suffisamment les problèmes et on se retrouve donc avec des enfants en décrochage”, conclut Diana Nikolic.

En juin dernier, Mme Nikolic - encore simple députée - et sa collègue libérale Stéphanie Cortisse, avaient déjà plaidé pour que le niveau d’exigence du certificat d’études primaires soit renforcé.

Ces écoles qui ont choisi de renoncer aux examens

L’enseignement en double immersion bientôt possible en FWB