Le néerlandais, un facteur majeur d'exclusion au sein de l’armée belge
La connaissance du néerlandais est un "facteur majeur d'exclusion" pour les candidats officiers francophones au sein des forces armées, a indiqué la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder, en réponse à une question parlementaire.
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"Parmi les postulants francophones pour la catégorie des officiers, l'épreuve de deuxième langue nationale s'est avérée être un facteur majeur d'exclusion" lors des épreuves académiques d'admission, a-t-elle précisé en réponse à une question écrite de la députée Kattrin Jadin (MR) sur les raisons d'échec des postulants.
Mme Dedonder (PS) n'a pas cité de chiffres précis.
Intelligence de base
Dans la catégorie des volontaires (soldats et matelots), c'est le test d'intelligence de base imposé à tous les candidats militaires - obligatoire mais différencié selon la catégorie de personnel et la fonction choisies - qui entraîne le taux d'exclusion le plus élevé.
Inaptitudes médicales et/ou sportives
Outre les langues (pour les officiers) et le test d'intelligence, les raisons d'échec les plus fréquentes pendant le processus de sélection en 2019 étaient les inaptitudes médicales et la réussite d’épreuves sportives, a ajouté la ministre.
Exigences variables
L'exigence requise aux épreuves sportives dépend également de la fonction choisie. Les fonctions de plongeur, infanterie et para-commando sont notamment plus exigeantes sur le plan sportif lors des sélections. "En 2019, des différences entre catégories de personnel ont été constatées. Globalement, c'est chez les postulants pour la catégorie des sous-officiers que le pourcentage d'exclusion est le plus élevé", a encore indiqué Mme Dedonder.
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