Le patron de la police fédérale: “Mes premiers mots vont aux proches d’Ibrahima”
Invité sur La Première (rtbf) ce jeudi matin, Marc De Mesmaeker, le commissaire général de la Police Fédérale, a réagi aux incidents survenus mercredi en marge de la manifestation en hommage au jeune Ibrahima, décédé samedi dernier après son interpellation.
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“On peut comprendre qu’il y a des émotions et que le citoyen veut s’exprimer, mais les violences sont inacceptables. La justice devra poursuivre les auteurs des dégradations et ceux qui ont blessé cinq de nos policiers, dont une agente qui est hospitalisée”, a-t-il déclaré.
Et le patron de la police d’ajouter: “Ça doit se faire avec sérieux, tout comme l’autre aspect de l’évènement, la mort tragique d’Ibrahima. Mes premiers mots vont à la famille et les amis d’Ibrahima. Il est dans l’intérêt de tout le monde que la justice soit faite rapidement et bien”.
Pour une justice plus rapide
La police a procédé à 112 arrestations administratives, dont 30 visées des mineurs, et quatre arrestations judiciaires à la suite de la manifestation pour Ibrahima B., qui a rassemblé environ 500 personnes, mercredi dès 15h00, près du commissariat de la rue de Brabant à Saint-Josse-ten-Noode, a indiqué en soirée Audrey Dereymaeker, la porte-parole de la police de Bruxelles-Nord (Schaerbeek, Saint-Josse-ten-Noode et Evere). Cinq policiers ont été blessés et un manifestant a été pris en charge par les ambulanciers sur la place Liedts.
De Mesmaeker plaide pour la “tolérance zéro” et également pour des procédures plus rapides dans le cas de violences impliquant les forces de police.
“Je fais référence au rapport du Conseil Supérieur de la Justice dans l’affaire Chovanec qui recommande que les affaires de violences commises à l’encontre et par des policiers doivent être priorisées. Cela doit se faire dans l’intérêt de la population, pour qu’on puisse établir rapidement la vérité”.
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