“Le port du masque pourrait ne plus être obligatoire dans quelques semaines”

Ancrés dans notre quotidien depuis plus d'un an, les masques buccaux pourraient bientôt se montrer plus discrets. À l’heure actuelle, ils demeurent imposés dans de nombreux endroits comme les magasins, les lieux de culte, les bibliothèques, les transports en commun et dans presque tous les lieux où il est impossible de maintenir la distance sociale. Une obligation encore appelée à perdurer malgré l'augmentation de la couverture vaccinale dans notre pays? Sans doute pas. 

“L’utilité ou non des masques dépend de la manière dont circule le virus”, commente le professeur Steven Callens, également membre du GEMS, le groupe d’experts qui conseille le gouvernement. “Actuellement, 1.000 à 2.000 nouvelles infections sont recensées chaque jour dans notre pays. S’il y a beaucoup de virus en circulation, beaucoup de gens le propagent. Les masques buccaux ont donc un sens, car ils réduisent les risques de transmission d’une personne à l’autre.”

“Maintenant que les jeunes de 12 à 15 ans commencent également à être vaccinés, l’utilité des masques buccaux va très rapidement diminuer”, poursuit l’infectiologue. “En ce moment, la plupart des contaminations sont établies chez les personnes âgées de 10 à 30 ans, mais le processus avance dans cette tranche d’âge. J’ai donc bon espoir que d’ici quelques semaines (...) il y aura beaucoup moins de virus en circulation.” 

“À partir de ce moment-là, les masques buccaux obligatoires ne seront plus nécessaires. Les gens pourront décider eux-mêmes de le porter ou non, en fonction de la situation. En plein air et dans les espaces bien ventilés, cela n’est pas nécessaire. Mais dans un espace surpeuplé et mal ventilé, il est toujours utile d’en enfiler un. Il suffit de regarder ce qu’il se pase aux Pays-Bas, où l’ouverture des discothèques a entraîné de nombreuses infections.”

Les transports en commun devraient être les derniers à être concernés par la levée de l’obligation. “Dans les trams, les trains et le métro, beaucoup de voyageurs se côtoient. Dans un espace restreint, dans un environnement étouffant, il y a beaucoup d’interaction entre les gens (...) Mais dans les endroits où les gens ne sont pas entassés et où il y a une bonne ventilation, l’utilisation obligatoire des masques peut être modifiée. Si les chiffres restent bons, bien sûr.”

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