Le risque d’infection est de 10 à 20 fois moins élevé en plein air
Alors que le Comité de concertation pourrait ce vendredi assouplir la bulle extérieure de 4 personnes, le porte-parole interfédéral Covid-19 Yves Van Laethem a passé en revue les modes de transmission du virus et les risques de contamination encourus à l’intérieur comme à l’extérieur.
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Pour rappel, petites et grosses gouttelettes constituent le principal mode de transmission du virus. Ces dernières, compte tenu de leur taille, retombent plus rapidement et elles dépassent rarement une projection d’1m ou 1m20. “Ce n’est pas pour rien que la distance de 1m50 a été choisie comme distance de sécurité”, a rappelé l’infectiologue.
Les micro-gouttelettes, appelés aussi ‘aérosols’, sont elles d’une taille maximum de cinq microns. “Ces aérosols ont beaucoup moins de chances de contaminer quelqu’un à l’extérieur. Ils s’évaporent plus vite et peuvent être dilués extrêmement rapidement avec le moindre courant d’air”, a-t-il rappelé.
À l’intérieur
À l'intérieur, ces micro-gouttelettes peuvent être très contagieuses, à courte distance, mais aussi après quelques minutes dans l’entièreté de la pièce. “Elles restent en suspension devant notre bouche, comme un nuage, jusqu’à une dizaine de centimètres de notre visage”, a précisé l’infectiologue (voir l’image ci-dessous). Lorsqu’on est côte à côte à table par exemple, la transmission peut donc se faire par ces aérosols, mais évidemment aussi toujours par des grosses gouttelettes.
Si on reste longtemps dans une pièce mal ventilée, ces micro-gouttelettes vont petit à petit se diluer dans l’atmosphère de la pièce et remplir celle-ci. Tout l’air contenu dans la pièce peut alors devenir un vecteur de transmission. D’où l'importance de bien ventiler les pièces. Le port du masque permet également d’empêcher les grosses gouttelettes de se transformer en aérosols.
Avec le chauffage, l’air intérieur est aussi plus sec. La formation de micro-gouttelettes à partir de grosses gouttelettes se fait donc aussi plus facilement à l’intérieur en hiver, a expliqué Yves Van Laethem.
Le risque de 10 à 20 fois plus faible lorsqu’on est à l’extérieur
“Toutes les recherches montrent que le risque de contamination à l’extérieur est moindre qu’à l’intérieur”, a-t-il poursuivi. “La plupart de ces recherches aboutissent à un risque d’infection qui est de l’ordre de 10 à 20 fois plus bas” en plein air. De plus, a-t-il souligné, les “super contaminateurs” ne sont pas de bons vecteurs à l’extérieur, puisque les aérosols se diluent dans l’air. Les risques se trouvent principalement dans ce qui entoure l’activité en plein air, comme le covoiturage par exemple, a-t-il pointé.
Le risque à l’extérieur n’est cependant pas nul, a rappelé Yves Van Laethem, prenant exemple sur le cocktail “super contaminateur” organisé à la Maison Blanche en septembre dernier. Ce risque est lié à la densité des contacts, mais aussi à la durée de ceux-ci. “Essayez d’appliquer les mèmes règles à l’extérieur qu’à l’intérieur”, a-t-il recommandé.
“Gardez malgré tout un maximum de précautions”
“Restez si possible à l’extérieur dans des endroits entièrement ventilés”, a-t-il ajouté. Dans une tente, par exemple, ouverte que d’un côté, on peut considérer qu’il y a quasiment autant de risque que dans une pièce fermée. Lors d’une activité, s’il commence à pleuvoir, le porte-parole rappelle qu'il n’est pas opportun d’inviter les participants à l’intérieur. “Il vaut mieux leur dire au revoir à ce moment-là”, a-t-il recommandé. De même, toutes les précautions doivent être prises si on partage un repas ou un verre, car, dans ce cas, on ne porte évidemment pas le masque.
“Globalement, si nous pouvons nous retrouver plus nombreux à l’extérieur - et nous verrons ceci dans les heures qui viennent -, gardez malgré tout un maximum de précautions”, a enfin appelé Yves Van Laethem.
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