Le témoignage d'une victime du viol collectif à Anvers: "Un cauchemar devenu réalité"

Sorties au Roxy, une discothèque anversoise, les deux jeunes femmes ont fait connaissance sur place avec un ou plusieurs de leurs agresseurs, avant d'être raccompagnées à leur hôtel par l'un d'eux qui a ensuite permis à ses complices d'entrer dans l'établissement. Les victimes ont été droguées avec une substance similaire au Rohypnol avant d'être abusées sexuellement et volées.

"Nous ne pouvions rien faire"
"Cet hôtel n'est pas suffisamment sécurisé", dénonce l'une d'entre elles au Telegraaf. Elle regrette aussi les déclarations du directeur de l'hôtel qui semble rejeter toute responsabilité. "Bien sûr, c'est louable qu'il ait maîtrisé l'un des agresseurs. Mais l'hôtel n'est pas bien sécurisé. Il n'y a pas de code d'accès pour entrer ni de caméra de surveillance. Le réceptionniste nous a dit que le veilleur de nuit n'avait fait évacuer personne."

C'est surtout pour répondre au gérant de l'hôtel que l'une des jeunes femmes a accepté de prendre la parole dans les médias. Initialement, les amies ne voulaient pas revenir sur cette nuit tragique. "Nous nous sentons terriblement mal.  Tout s'est déroulé dans le flou. Nous ne pouvions absolument rien faire (...) C'est un cauchemar devenu réalité."

L'un des quatre suspects a reconnu, mais minimisé les faits. Les autres agresseurs font valoir leur droit au silence ou nient les accusations.