Le trafic ferroviaire entre Gembloux et Ottignies sera rétabli le 30 août
inondationsLa circulation des trains entre Pepinster et Spa, rendue impossible à la suite des intempéries et des inondations de la mi-juillet, sera rétablie en octobre, a-t-il été annoncé lundi lors d'une visite de travail organisée à Pepinster par Infrabel, la société gestionnaire de l'infrastructure ferroviaire. Quant à la ligne entre Gembloux et Ottignies, essentielle pour la desserte de Bruxelles, le trafic reprendra sur une voie le 30 août, puis sur deux à la mi-septembre.
Le ministre de la mobilité Georges Gilkinet (Ecolo) était en visite dans la région de Pepinster lundi après-midi afin de se rendre compte de l'ampleur de la tâche qui attend encore les agents d'Infrabel. Ces derniers travaillent d'arrache-pied pour remettre en état le plus rapidement possible les lignes ferroviaires touchées par les inondations.
A la suite des intempéries, 25 liaisons s'étaient avérées impraticables. Près de six semaines plus tard, la tâche est encore titanesque, même si le trafic n'est plus suspendu que sur trois lignes ferroviaires : entre Liège et Pepinster (ligne 37), entre Pepinster et Spa (ligne 44) ainsi qu'entre Gembloux et Ottignies.
Des moyens inédits
Ponts à reconstruire, talus à stabiliser, câblages et équipements électroniques à renouveler... Dans la seule région de Pepinster, dépendant des phases de travaux, de 50 à 100 personnes sont à l'œuvre chaque jour pour remettre en état ce qui doit encore l'être, situe Infrabel. Les moyens déployés sont inédits au niveau du gestionnaire de l'infrastructure belge. Le coût total des travaux, dans tout le pays, est estimé à au moins 50 millions d'euros, un bilan qui reste provisoire pour l'instant.
Infrabel espère être en mesure de rétablir deux des trois lignes pour le mois de septembre, a annoncé l'entreprise. En ce qui concerne la ligne 37, un des appuis du pont de Louheau est notamment fissuré. Pour entreprendre la remise en service de cet ouvrage, les équipes ont dû faire appel à une grue géante, capable de soulever des charges allant jusqu'à 750 tonnes. La fin des travaux, permettant la réouverture du trafic entre Nessonvaux et Pepinster, est prévue le 13 septembre.
En revanche, en ce qui concerne les rails allant vers Spa, il faudra attendre le début du mois d'octobre. Les eaux de la Hoëgne ont eu raison du pont ferroviaire de Pepinster-cité : le point d'appui central s'est effondré, provoquant l'affaissement de toute la structure. Plus loin, sur Theux, un talus s'est écroulé sur une distance de près de 100 mètres.
Autre et dernière zone du réseau ferroviaire encore impraticable, entre Gembloux et Ottignies. Sur cette ligne, essentielle pour la desserte de la capitale, le trafic tant voyageurs que marchandises devrait reprendre sur une voie le 30 août prochain, la seconde mi-septembre. La circulation des trains se fera donc de façon alternée.
“Un travail de titan”
“On se rend compte, quelques semaines après la catastrophe, à quel point ça a été violent", a confié le ministre Georges Gilkinet (Ecolo). "Il y a aussi des conséquences très lourdes pour le rail, en province de Namur mais aussi et surtout en province de Liège, comme en témoigne la ligne qui relie Pepinster à Spa où il faut tout reconstruire : butte, ballast, les rails, l'électronique. Infrabel et tous ses sous-traitants se sont mobilisés de façon incroyable. C'est un travail de titan pour remettre le réseau ferroviaire en ordre. L'Etat fédéral interviendra pour soutenir budgétairement Infrabel", a-t-il assuré.
Benoît Gilson, CEO d'Infrabel (voir notre interview en vidéo en tête d’article) a lui souligné le courage des cheminots, qui travaillent 24h/24 pour tenter de tout rétablir le plus rapidement possible. "À peu près 50 d'entre eux ont été sinistrés, et 15 ont perdu leur maison, et pourtant ce sont des gens qui sont venus au travail quasiment tous les jours. Je ne peux que leur transmettre toute ma reconnaissance."
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