Le vice-premier ministre Van Peteghem critique Marc Van Ranst et la "fausse note" dans la communication du gouvernement
“Il serait préférable que les experts parlent d’une seule voix”, a déclaré Vincent Van Peteghem, ministre des finances et vice-premier ministre à De Zondag. Il fait référence à la sortie de Marc Van Ranst, qui annonçait cette semaine qu’il faudrait attendre “au moins deux mois” avant d’imaginer un quelconque assouplissement des règles.
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Vincent Van Peteghem ne croit pas qu’il est sage de se projeter à ce point dans le temps. “Si vous pouvons faire des assouplissements demain, nous le ferons. Mais les chiffres doivent le permettre. Cependant, il est impossible de se projeter à dans deux mois.” Il souligne que le GEMS est l’organe consultatif officiel du gouvernement. “Et ce n’est pas seulement la voix de Marc Van Ranst.”
Vincent Van Peteghem a confié avoir été agacé par la façon de communiquer du gouvernement au cours de la dernière semaine. Il regrette que la prolongation du confinement jusqu’au 1er mars n’ait pas été annoncée par Annelies Verlinden. Pour lui, il y a eu “une fausse note”. “Nous aurions dû communiquer cela vendredi dernier après le comité de consultation.” Il précise que cette prolongation du confinement n’exclut pas nécessairement un assouplissement avant le 1er mars.
Au sujet des voyages, Vincent Van Peteghem confie qu’il est “extrêmement difficile sur le plan juridique” de les interdire. “La Belgique ne peut pas être le seul pays à fermer ses frontières. Ça doit se faire au niveau européen.” Mais il faudra y arriver, “s’il n’y a vraiment pas d’autre moyen.”
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