Les huit réfugiés retranchés sur deux grues y ont passé une deuxième nuit

Une femme enceinte qui se trouve parmi eux nécessitait des soins médicaux mercredi matin mais n'a pas voulu descendre de la grue, si bien que les soins lui ont été prodigués sur cette dernière, a indiqué la zone de police de Bruxelles Capitale-Ixelles. 

Lundi, la police indiquait que l'une des grues n'était pas suffisamment stabilisée et pouvait présenter un danger pour les quatre personnes qui s'y sont perchées. De fortes rafales de vent ont en outre soufflé sur la capitale dans la nuit de mardi à mercredi.

Selon leurs sympathisants, il s'agit de personnes présentes sur le territoire belge depuis des années et qui, acculées au désespoir, ont entamé une action plus radicale pour obtenir un titre de séjour qu'ils demandent en vain depuis des années. Les huit réfugiés seraient montés lundi vers 4h30 sur les grues.

Un négociateur de la police fédérale s'était rendu lundi sur les lieux pour entamer un dialogue avec les huit réfugiés. La police présente sur les lieux a pris l'initiative de contacter l'Office des étrangers, afin de voir si son directeur général, Freddy Roosemont, était prêt à les rencontrer. Ce dernier, qui a accepté la demande, a proposé de rencontrer les réfugiés dans les bureaux de l'Office, ce qu'ils ont refusé.