Les “lockdown parties” se multiplient à travers le pays: “Cela aura un impact sur les chiffres”

Les policiers ont dû intervenir à plusieurs endroits ce week-end pour mettre fin à des soirées illégales, organisées au mépris total des règles sanitaires.

À Bruges, à Deurne, à Laeken, à Malines, à Eupen mais aussi à Virton, plusieurs fêtes ont été interrompues. A Visé, une “rave party” a été organisée dans une grotte rassemblant 50 jeunes, de 18 à 22 ans, indique encore Sudpresse ce lundi matin. Sono, alcool et drogue ont été découverts sur place.

Pour Vincent Van Quickenborne, la coupe est pleine. “Inquiétant et criminel”, a-t-il réagi ce week-end. Le ministre de la Justice veut plus de fermeté vis-à-vis des fêtards qui bafouent les règles de restriction. Il veut faire traduire en justice toutes les personnes prises en flagrant délit lors d’un soirée clandestine. C’est déjà le cas à Anvers, où les contrevenants risquent jusqu’à trois mois de prison et 4.000 euros d’amende, peut-on lire dans Het Laatste Nieuws. Van Quickenborne plaide donc pour l’approche anversoise.

Steven Van Gucht, le virologue de Sciensano, s’inquiète aussi de ce phénomène en augmentation. “Tôt au tard, cela va se répercuter dans les chiffres. Cela n’a pas seulement un impact sur les personnes présentes mais sur toute la gestion”, réagit-il, tout en rappelant que la plupart des gens respectent bien les règles. 

“Qu’une petite partie ne le fasse pas est inacceptable. Mais cela ne doit pas nous décourager”, termine-t-il.

Une “lockdown party” avec 100 personnes, discothèque et bar à chicha interrompue à Laeken

Une partouze géante interrompue dans un gîte en face d’un hôpital à Virton