Les mesures auraient pu être évitées sans un relâchement dans le respect des règles
Pour éviter un second confinement général, il faut absolument limiter la propagation du virus pour préserver les hôpitaux mais aussi l'économie, les entreprises et l'emploi, estime vendredi soir l'Union wallonne des entreprises (UWE) à l'issue du comité de concertation. Elle en appelle "à la responsabilité de tous" pour respecter strictement les mesures imposées. "Aujourd'hui, le relâchement dans le respect des règles amène les autorités à prendre des mesures drastiques qui auraient pu ou même dû être évitées", pointe-t-elle d'ailleurs.
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Le risque de faillite est réel pour des milliers d'entreprises, avec son lot de drames personnels, humains, familiaux et sociaux, met en garde l'UWE.
“Il faut laisser les entreprises tourner”
"La lutte contre la pandémie ne peut pas se faire au détriment de l'économie et donc, en cascade, de l'emploi. Il faut laisser les entreprises tourner", insiste-t-elle. Un confinement général comme celui de mars-avril serait catastrophique. Il plongerait le pays durablement dans une crise structurelle, craint-elle. “À la crise budgétaire et économique s'ajouterait le risque de crise financière", prévient l'organisation patronale wallonne.
Apprendre à vivre avec le virus
Pour elle, il faut donc apprendre à vivre avec ce virus -"et pour longtemps encore, probablement"-, à mener des actions ciblées, intelligentes, pour en limiter la propagation afin de préserver le système de soins de santé et l'économie.
“Relâchement” coupable
Les études actuelles montrent que le lieu de travail est une source mineure de foyers de contaminations, insiste l'UWE, demandant aux entreprises de ne pas relâcher leurs efforts. "La solidarité et le respect de l'autre et de sa santé ont été des éléments décisifs pour passer la première vague. Aujourd'hui, le relâchement dans le respect des règles amène les autorités à prendre des mesures drastiques qui auraient pu ou même dû être évitées."
Contrôles sévères mais ciblés
L'organisation patronale plaide dès lors pour que des contrôles et des sanctions plus sévères et plus ciblées soient décidés et effectués afin d'empêcher l'arrêt de toute la société et la saturation des services de soins de santé.
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