Les nouvelles contaminations au Covid-19 en forte hausse: faut-il craindre une quatrième vague?

Les hospitalisations en hausse de 41%, une croissance encore supérieure pour les nouveaux cas (50%), les courbes du Covid 19 poursuivent leur courbe ascendante. Une tendance qui semble préoccuper les autorités politiques qui ont programmé un nouveau Comité de concertation le 29 octobre prochain. Mais convient-il de s'alarmer? Est-on à l’aube d'une quatrième vague? Peut-elle s'avérer virulente malgré le seuil de vaccination dans notre pays? 

Le biostatisticien Geert Molenberghs: “La quatrième vague est en marche depuis un certain temps. En mai et juin, les chiffres ont considérablement baissé, mais depuis début juillet, ils ont repris et sont entrés dans une phase de plateau (...) En ce moment, une hausse rapide est en cours, mais la vague ne sera pas aussi haute qu’au printemps 2020.”

Marc Noppen, directeur de l’hôpital UZ Brussel: “Pour l’instant, nous constatons une augmentation lente et linéaire du nombre d’admissions à l’hôpital. Il n’y a pas d’augmentation exponentielle, mais quand on voit l’évolution de la situation aux Pays-Bas, où ils ont assoupli de nombreuses mesures quelques semaines plus tôt que chez nous, je suis inquiet de l’évolution future ici”.

Dirk Devroey médecin généraliste (VUB): “Nous sommes probablement au début de la quatrième vague. L’augmentation de l’incidence est comparable au début de la deuxième vague en octobre 2020. Nous ne pouvons qu’espérer que le pic sera moins élevé en raison de la force de la vaccination. On dirait que le virus est passé à la vitesse supérieure depuis une semaine. En quelques jours, nous sommes passés de 2.000 à près de 4.000 cas.”

Le virologue, Johan Neyts: “Je ne suis pas épidémiologiste et ne peux donc me fier qu’à mon intuition et non à ma connaissance des modèles mathématiques. Mais comme les chiffres augmentent actuellement et que l’hiver n’a pas encore commencé, et que nous passons beaucoup plus de temps à l’intérieur, la hausse devrait se poursuivre. La différence, bien sûr, c’est que pour la plupart des personnes vaccinées, une infection n’entraînera plus une maladie grave, comme c’était le cas avant la vaccination.”

Un nouveau comité de concertation se réunira le 29 octobre

Les contaminations en nette hausse

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