Les provinces wallonnes ne sont plus les plus touchées par le virus
Alors que la baisse des chiffres se poursuit en Belgique, tant au niveau des hospitalisations que des nouvelles infections, le Centre de crise a tenu ce mercredi un nouveau point presse. Retrouvez ici les principales annonces.
“C’est avec plaisir que je vais vous dire que tous les indicateurs sont toujours à la baisse”, a débuté Yves Van Laethem lors de la conférence de presse du Centre de crise. Au rythme actuel, on pourrait atteindre 800 cas par jour à Noël, a-t-il ajouté. Le pays comptabilise actuellement 2.305 nouveaux cas quotidiens.
“Il est clair que cette évolution ne dépend pas du Ciel mais de vous. C’est un travail constant qui ne doit pas être arrêté au vu des nouvelles réconfortantes. Ce que vous ferez maintenant, mais surtout à Noël, sera déterminant sur une éventuelle résurgence”, a-t-il ajouté, précisant qu’il s’agissait là de la “seule manière d’arriver à un assouplissement des mesures à partir de janvier”.
Tous les indicateurs au vert
Chez les enfants de moins de 10 ans, on a actuellement une augmentation des cas de 4 à 5 %. Des chiffres faibles, puisqu'on a 385 infections dans ce groupe d’age sur un total de 15.000 infections ces sept derniers jours. Cela représente donc seulement 2,5% du total des cas. “Cette augmentation doit être suivie, mais ne doit pas faire l’objet d'inquiétude, a ajouté M. Van Laethem.
En nombre de cas absolu, les choses ont un peu changé. Ce sont maintenant les provinces flamandes qui prennent la tête du classement des provinces les plus touchées. Le Hainaut figure désormais en troisième position derrière Anvers et la Flandre Orientale.
Le nombre de patients Covid hospitalisés en Belgique a baissé de moitié par rapport au 3 novembre, au pic de la deuxième vague, passant de 7.485 à 3.707 personnes. Dans le même temps, le nombre de patients en soins intensifs est passé de 1.351 à 854 personnes.
Les décès, au nombre de 123 par jour en moyenne, ont baissé de 26% sur base hebdomadaire.
Nouveau système de suivi
Depuis la mi-septembre on a un système de surveillance de circulation du virus par les eaux usées. Le but? Avoir une idée de la circulation du virus par l’analyse des eaux usées, et ce sans impliquer un testing de la population elle-même. Ce type de technique est déjà utilisé pour d’autres recherches, comme la consommation de drogue au sein de la population par exemple.
Au total, 42 prélèvements d’eaux usées sont fait à l’entrée des stations d'épuration deux fois par semaine depuis la mi-septembre. Ce projet va durer deux ans. Le virus est présent dans les voies respiratoires mais également dans le tube digestif, qui est donc éliminé par les eaux usées. “En mesurant ainsi la quantité de virus, on peut avoir une idée globale ou régionale de la circulation du virus dans la population. C’est un reflet de ce qu’il se passe dans une ville, un village, une région”, a expliqué Yves Van Laethem.
En analysant les données, on peut déjà constater qu'il existe une correspondance entre la circulation du virus dans une région et le nombre de tests positifs effectués sur la population.
Règles
Si la réouverture des magasins s’est bien déroulée, le jour de test aura lieu ce samedi. S’il y a trop de monde dans les magasins, rentrez chez vous et revenez plus tard, a rappelé Antoine Iseux.
Les services à domicile restent limités à l’essentiel, comme les soins médicaux, les réparations ou les travaux. Le porte-à-porte ou les ventes à domicile restent toujours interdits.
Les visites immobilières restent quant à elle autorisées seulement si le bien est vidé de ses habitants. L’agent immobilier doit quant à lui rester sur le pas de la porte et ne pas assister à la visite.
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