L’idée du PS qui risque de ne pas plaire à la N-VA

“On a une position très claire. C'est soit avec la N-VA, sans le PS; soit c’est le PS sans la N-VA. Nous ne négocierons pas avec la N-VA car elle veut le confédéralisme et nous ne parlerons pas de confédéralisme. On veut parler de choses urgentes. Nous n’avons rien en commun. La N-VA n’est pas incontournable. On peut faire des majorités sans la N-VA. Il ne faut pas qu’on s’enlise dans la crise. On doit respecter le choix des électeurs”, a souligné Paul Magnette.

Quelle solution alors si les deux plus grands partis du pays sont incapables de trouver un terrain d’entente? Afin de ne pas revivre une crise comparable à celle de 2010-2011, le PS plaide pour un gouvernement fédéral minoritaire transitoire pour un an formé côté francophone du PS et d’Ecolo et côté néerlandophone composé de l’OpenVld, CD&V, Groen et le s.pa, soit minoritaire côté flamand et sans la N-VA, donc.

“On peut imaginer un gouvernement fédéral qui ne soit pas définitif, mais par exemple pour un an. C’est ce qu’on a fait sous Verhofstadt III, on a formé un gouvernement pendant trois mois en 2008 puis on a trouvé une solution et on est sorti de la crise. Parfois quand la situation est compliqué, on peut passer par une phase transitoire pour dégager des solutions”, a expliqué le numéro deux du PS.

En ce qui concerne les négociations en Wallonie, M. Magnette a répété que la porte des discussions était toujours ouverte au PTB dont il a souhaité le retour autour de la table.

Il n’a par ailleurs pas exclu non plus l’option d’un gouvernement minoritaire au sud du pays -à laquelle il manquerait trois sièges-, associant les socialistes et les écologistes, appuyé de l’extérieur (notamment?) par le cdH.

“Il y a plus de points de divergence que de convergence avec le MR”, a-t-il affirmé par ailleurs.